Mes chères pointures, habitué(e)s ou anonymes, Isabelle, Sarah, Poumok, Fanette, Catherine, Jicky, Bénétie, Miss Brownie, Cranemou, Malicia, Cleopat, Bavardises, Caroline, Babouchka, Difrarel, le Petit Chaperon Rouge, Mamsam, Elise, Little Style Box, Isis Potins, Anacoluthe, Pierre-Jean et sa cravate noire, la Mère joie , Fleur2palmier, Bulles d’infos , Pinassotte, La mite orange, Bénédicte, Bérengère, Cecy, Mrs B et Lionel,

…

Je ne reviendrai pas sur la polémique du voile, surtout pas l’intégral (un témoignage qui vaut bien tous les articles de journaux de France: celui de Zeina, chez Plon, dans un livre intitulé « Sous mon niqab »). J’ai par contre un bon nombre d’amies qui portent le simple hijab et je suis tombée baba hier devant le blog de deux jeunes élégantes indonésiennes qui jouent de la mode avec fraîcheur et raffinement.

Dans un tout autre style, je me suis aussi intéressée cette semaine aux élégantes Colette Gouvion et Khadiga Aglan qui ont publié en septembre chez Rouergue un livre fort instructif sur… la braguette.

Dans « Braguettes, une histoire du vêtement et des moeurs« , elles nous révèlent que le XVIe siècle, par exemple, est aussi celui d’une sexualité affichée», souligne Colette Gouvion, rappelant qu’en 1559, Marguerite de Navarre, la sœur de François I^er, ose l’Heptaméron, sur le modèle du Décaméron de Boccace. «La braguette, qui devait sauvegarder la décence, devient l’emblème de la sexualité triomphante», écrit Colette Gouvion. Les monarques d’Europe affichent leur virilité érigée dans un équivalent local de l’étui pénien de Nouvelle-Guinée. «Ainsi Charles Quint, peint par Le Titien, François I^er par les Clouet, Maximilien II par Antonio Moro… On rembourre la fameuse poche. On l’assortit au pourpoint. On l’orne de rubans, dorures, joyaux. Et l’on y loge, aux côtés de ses attributs, mouchoir, monnaie, et même fruits que l’on y fait mûrir pour les offrir, bien tièdes à des dames !»

(Extrait de l’empire du mâle, article de Corinne Bensimon pour Libération)

Une autre élégante à ne pas louper cette semaine est Raiponce qui est sortie mercredi en salle et qui, pour l’occasion a arrêté de se brosser.

Enfin, une note que j’ai adorée, rédigée par une autre élégante de mes amies à la plume vagabonde et inspirée…

Bon et élégant week-end à tous !

Bises