Mes chères pointures, habitué(e)s ou anonymes, Isabelle, Sarah, Poumok, Fanette, Catherine, Jicky, Bénétie, Miss Brownie, Cranemou, Malicia, Cleopat, Babouchka, Difrarel, le Petit Chaperon Rouge, Mamsam, Elise, Isis Potins, Anacoluthe, Pierre-Jean et sa cravate noire, la Mère joie , Fleur2palmier, Bulles d’infos , Pinassotte, La mite orange, Bérengère, Mrs B et Lionel,

…

Si vous pouviez commander un crime à la carte, lequel choisiriez-vous ?

J’ai goûté mes premières papillotes hier. Pralinées mais peu fondantes, elles sont allées se cogner à mon palais sans faire des étincelles. S’il est un crime dans la vie - à mon humble avis - c’est bien celui de prendre du poids sans pouvoir s’adonner aux plaisirs du goût et de l’esprit ! Même les petits mots abandonnés par le chocolatier dans l’emballage ne contenaient que de vagues questions sur le caramel et le chocolat. Pas de quoi en faire tout un plat.

Je dirais même plus: quitte à prendre du poids avec des calories papillotées ce mois-ci, j’aimerais au moins le faire de façon plus spirituelle qu’en découvrant dans l’emballage de vagues questions sur le caramel. C’est presque aussi criminel envers la cellulite de mes neurones que de mes bourrelets.

Pourquoi pas quelques illustrations du kama-sutra pour changer ? Ou les mille et une manières d’empoisonner son beau-frère avec style ?

En attendant, vue l’heure très matinale à laquelle je rédige ce billet d’humeur, je m’en vais déjeuner en relevant la recette des scones dans le très spirituel livre de recettes délicieuses et criminelles d’Agatha Christie, Crèmes & châtiments. Mes bourrelets n’en seront pas ravis mais il est tant fait mention de double crème dans ce livre que je vais devoir me programmer un petit retour dans le Devon rien que pour le plaisir de mes papilles. Je ne sais pas pourquoi tout le monde s’évertue à croire que les anglais ne savent pas manger.

D’ici là, je vais suivre sagement les conseils de Nash avant de me recoucher et songer aux mille et unes manières de me débarrasser de certains membres de la famille éloignée cette année…

« A votre place, j’irais prendre un petit déjeuner, dit Nash avec sollicitude. Un meurtre n’est jamais bon sur un estomac vide. Il employait le ton rassurant du médecin de famille. Symmington eut un pauvre sourire: - Je vous remercie, superintendant. Je vais suivre votre conseil. »‘

La plume empoisonnée.

Pour vous servir,

Votre chère plume escarpée