Un petit concours cosmétique pour bien démarrer la semaine ?
Par Flannie • 4 oct, 2010 • Catégorie: Cahiers de psyché, Derniers coups de talons •Bonjour, les pointures,
J’espère que vous avez passé un excellent week-end.
Pour bien démarrer la semaine, je vous propose un petit concours cosmétique pour mieux se chouchouter cet automne.
Comme l’excellentissime huile de graines de figue de Barbarie était quelque peu trop onéreuse pour nos budgets, j’ai testé récemment l’huile aux fleurs de figue* de Barbarie (toujours chez Charme d’Orient), sa petite soeur, et comme elle offre grand confort à la peau comme aux cheveux, je vous propose d’en gagner un flacon pour l’automne et pourquoi pas l’intégrer à votre millefeuille ?
Prêtes ?
Alors, à vos claviers ! La petite question du lundi porte sur vos pires moments cosmétiques. Ca peut être une réaction peu flatteuse à un produit à 5h30 du mat’ (no comment…), une allergie qui vous a fait passer le pire week-end de votre vie, un faux-pas make-up, un rouge à lèvres tellement flatteur qu’il vous a fait passer pour la fiancée Gremlin… Bref, le choix est large. A vous de nous raconter le pire moment cosmétique de toute votre vie
Vous avez jusque jeudi soir pour m’envoyer vos mails ([email protected]) et poster vos commentaires sur le sujet (histoire que je me sente moins seule au milieu de mes déboires cosmético-psychologiques
).
Allez, zou, les pointures !
Flannie :
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Ok je vais essayer de participer
Je vais faire une compil’ des histoires les plus truculentes (et des marques les plus allergisantes, tiens !)
La dame du salon d’esthétique était vraiment très très très gentille. J’avais pris un RV pour un soin, j’avais vingt ans à peine et une confiance absolue dans le professionnalisme de cette brave exthétichienne qui ne laissait jamais partir ses clientes sans les avoir maquillées après leur avoir dégommé l’épiderme. Allez, me dit-elle, vous qui ne mettez jamais de rouge à lèvres, je vais vous montrer comment ça peut faire joli sur vous ». J’ai une bouche tellement minuscule que ma maman à ma naissance s’est écriée « Oh mon Dieu, j’ai failli oublier de lui faire la bouche !!!!!! ». Soit, je la laisse faire, puisqu’elle me dit que ça va être bien. Crayon contour, pinceau, poudre, mouchoir en papier, re pinceau, brillant à lèvres (on ne disait pas encore gloss à l’époque). Ah! Vous êtes sublime ! Elle me passe un coup de brosse dans les cheveux et me tend le miroir. Comment ai-je pu sourire, je ne sais pas ! Dieu que mes parents m’ont bien élevée !!! Je ressemblais à l’une des mères Noël que je rencontrerais au Bois de Boulogne, quelques années plus tard. Une horreur ! En passant le coin de la rue, j’ai frénétiquement essuyé la chose d’un revers de main, ce qui n’a fait que l’étaler, genre la même mère Noêl, mais après une journée entière de tur***tes. Cette saloperie qui ne voulait pas partir. J’ai vécu pire depuis mais ça c’est la first time, elle te marque à vie.
J’ai connu la même chose lors de mon tout 1er RDV chez une esthéticienne de ma petite bourgade. Moi aussi, j’y suis allée toute confiante en me disant qu’elle ferait de moi une femme classe et tout et tout du haut de mes 19 ans.
Le résultat a été le même chez moi que chez toi, à un détail près: j’ai des lèvres et pas qu’un peu. j’avais l’air d’un poisson lave-vitre prêt à se recycler en tapineur des grands fonds.
La grande classe, quoi !
Et il faut ajouter, tout de même que, si j’avais été un peu plus circonspecte, j’aurais fait preuve d’un peu de méfiance. La bonne Madame Alexandre (du nom du salon) se jetait tous les matins un pot de peinture sur la tronche (noire de préférence) et s’ourlait les lèvres d’un crayon marron foncé avec rouge à lèvres rose clair. Du plus laid effet…
Elle ressemble à l’esthéticienne qui m’a coincée dans le hall de mon supermarché pour m’offrir un soin il y a deux mois. Elles doivent être sponsorisées par Dulux Valentine !
Héhé, concours qui tombe drôlement à pic !
Je passe sur le fait que j’ai fait l’an dernier une allergie à une cire épilatoire chez l’esthéticienne (confirmée par un 2ème rendez-vous qui s’est soldé à l’identique du 1er, parce que l’histoire n’a rien de très drôle, donc pour le concours je participe avec l’anecdote suivante (en espérant que les cheveux sont compris dans le mot « cosmétique » ^^) :
C’était pas plus tard qu’il y a 1 an. Mes cheveux secs après l’été avaient grand besoin d’un peu d’hydratation, mais j’avais refusé quelques semaines auparavant le soin du coiffeur (oui oui, celui-là même contenu dans la question récurrente lors du shampooing « On fait un soin ? »), qui m’avait coûté un bras la fois d’avant… Je possédais un pot de beurre de karité à la maison, sur lequel il était écrit qu’on pouvait en mettre dans les cheveux, j’ai donc sauté sur l’occasion !
Le soir, je m’étale de ce beurre sur la tignasse, je patience 2h comme ça, et pour enlever l’effet « cheveux gras et luisants », je termine par un shampooing, comme à mon habitude :
[Parenthèse rituel du shampooing ON : je ne fais pas de gros shampooings, sinon mes cheveux sont trop propres (ça vous le fait à vous aussi ?), c'est-à-dire qu'ils sont tout raplapla et glissants, les boucles se lissent, et je ne peux pas me coiffer correctement le lendemain => effet vraiment TRES moche !! Un peu de produit suffit largement à nettoyer mes cheveux plutôt courts, ils sont propres quelques jours, et bouclent normalement. Parenthèse rituel du shampooing OFF].
Donc je mets UN PEU de shampooing sur mes cheveux, comme d’hab, frotte, et rince.
Mes cheveux sont mouillés, ils ont l’air propres, en séchant ils seront hydratés et sublimes. Pensais-je.
Le lendemain matin : je me lève à l’aube pour randonner dans les Vosges, et là horreur ! Mes cheveux sont gras comme si je ne les avais pas lavés depuis 10 jours !!!
Sauf que ce n’est pas du gras sale, c’est du gras au karité. Pas bien rincé. Parce que pas mis assez de shampooing.
La loose.
Pas le temps de refaire un lavage de tignasse, je masque la misère comme je peux avec une mousse coiffante, et je pars en rando, en prenant bien soin de raconter mon aventure aux amis qui m’accompagnent, histoire de ne pas passer pour la crade-du-tif de service !
Du temps où je voulais faire tout comme les coupines, je me suis décidée pour une épilation totale, adjectif qui comprends : jambes, aisselles et maillot. Je passe sur les aisselles -c’est une torture qui me ferait avouer avoir signé Mein Kempf à la place d’Hitler himself- mais que dire lorsque nous nous attaquâmes au bikini. &@##²¤$µ. Au moins.
Je dis à la gonzesse péroxydée qui m’a arraché les poils du huc : « Quand, ça repousse, ça fait mal?
-Mais non, mais non, me rétorque-t-elle, à peine si ça pique un peu, et encore, pas tout le monde. » Mais voilà, je ne suis pas tout le monde, j’ai pas la preuve en images mais je vais tout bien tesspliquer, tu vas comprendre. Lorsqu’au bout de quelques jours les poils des pattes ont commencé à pousser, ça m’a fait comme la peau d’un poulet fraîchement déplumé, vouahs-tu. Lorsque, dans le même temps les dessous de bras ont suivi le même chemin, ça m’a fait des aisselles de poulet déplumé, soit. Mais là où j’ai beauauauauauauauauauaucoup moins rigolé c’est quand la partie pudiquement intitulée maillot dans les magazines féminins s’est couverte de bubons et autres saloperies en tous genres. Passe encore si j’avais juste et simplement eu ce petit désagrément du poils incarnés mais ça a fait un truc genre je peux pas dire, y a des enfants. Là, au niveau de l’élastique, tu vois? Bleu et rouge, manquait plus que du blanc pour faire le 14 juillet. On a fait 14 juillet avec un truc de pure beurkerie. En attendant le feu d’artifesse, je m’a baladée en jupe et sans culotte, ça tombait bien, vu qu’on était aux environs du 14 juillet,( je sais je me répète). Heureusement qu’aucun spéléologue n’a entrepris de venir exercer son activité à ce moment là, j’eusse été contrainte de lui signifier que c’était fermé pour cause de bubon…
Tout cela a du bon, tout de même : j’ai découvert les joies de ne plus jamais porter de culotte (concession faite aux pantalons en cuir et aux jupes ultra courtes). Quoi? Ca vous gêne, vous? Pas moi !
Ah la la ! Vous me rappelez ainsi pas mal de psycho-pilo-drames.
@ POUMOK: je te comprends et je compatis. Ca m’est arrivé sur cheveux longs l’année dernière avec une huile de monoï. Bizarrement, les gens dans le bus s’éloignaient de moi (Pourtant, je puais le monoï et pas la graisse à frire !)
On doit avoir la même coupe maintenant ?
Tu sais que si tu mets une seule goutte avant shampooing, ça fait de super boucles (mais je dis bien « une goutte »)
@ MARIE-ADELAIDE, REINE DES BUBONS: Je vois très bien ce que ça donne au niveau de l’élastique mais je n’en dirai pas plus au cas où Jondalar passerait par ici et serait pris d’une envie soudaine de divorce. Par contre, sans culotte, je ne peux pas. Surtout pas depuis que j’ai entendu une sordide histoire de larves de mouches logées là où tu n’imagines même pas….
Meuh, c’est des menteries ou alors la couveuse de larves elle était plutôt cracra.Et je me douche TOUS les jours.
Elle bossait aux champs
Mais comment tu fais pour mettre « une seule goutte » ?
1/ C’est du beurre, donc ça ne goutte pas => tu en prends une noisette sur tes doigts et chacun des doigts étale un peu de la « goutte » ??
2/ Même si c’était liquide, je ne vois pas comment une seule goutte peut aller sur tous les cheveux, même courts
(nan, mais je sais, j’ai de gros progrès à faire en matière de cosmétique, cheveutesque ou non)
Je ne sais pas si on a la même coupe, vu que j’ai du mal à imaginer la tienne ! Lâchés et mouillés, mes cheveux me tombent dans le cou. Mais les cheveux du dessus sont coupés plus court que ceux de derrière, car secs et bouclés, je les coiffe en attachants ceux de derrière par des mini-pinces à l’arrière du crâne (genre chignon fou, avec plein de bosses vu que c’est des boucles). Et les mèches des côtés et du dessus font du volume autour du haut du crâne et du visage. Voilou.
Eh ben les filles.. on en lit de belles ici !!!
- qu’à l’âge de 14-15 ans environ, j’étais folle d’admiration pour Caroline de monaco que je trouvais la plus belle femme du monde (après sa mère bien entendu mais comme modèle, l’âge de la fille me correspondait mieux). J’avais donc entrepris, à l’aide d’une couverture de « jour de France » (entre parenthèses, je me suis aperçue que ce journal avait disparu ! vous le saviez vous ? oui je sais, ça doit faire un bail mais je m’en suis aperçue dans un vide grenier quand j’en ai vu une pile par terre et une vague de souvenir est remontée à la surface !).
Quoiqu’il en soit, je m’étais dépêchée de tout effacer rapido presto et je crois bien que je n’ai jamais plus recommencé !
bon, fini de rigoler, à mon tour : je vais être obligée, ravalant ma honte -mais là il y a prescription
bref, je me disperse ! me voilà donc avec mon magazine « people » de l’époque, en train d’essayer de me maquiller comme mon idole (de l’époque, je le rappelle avec insistance) ; j’avais dégotté dans la trousse de maquillage maternelle un infâme rouge à lèvres dans les tons oranger que je trouvais magnifaïque, d’un blush dans les mêmes tons couasiment et d’un non-moins magnifique fard vert comme on en faisait dans ces années là, donc pas vraiment dans la nuance… J’ai commencé mon entreprise de copiage mais au fur et à mesure que j’avançais en besogne, et comparant régulièrement par rapport à mon modèle, je me suis aperçue que, soit je n’avais pas les bons produits… soit je ne lui ressemblerais JAMAIS ! je me souviens qu’alors j’avais préféré opter, pour mon confort moral, pour la première solution
Qu’est ce qu’on est bête à cet âge là !…
Prière de rajouter le mot « avouer entre « obligée » et « ravalant ».
Voilà ce que c’est de poster sans se relire…
Allez, je participe en racontant mon pire souvenir…
J’avais 16 ans et j’étais folle amoureuse d’un copain à mon cousin. Joyeux hasard, ce dernier vint passer une soirée avec nous pour aller au bal du village ( youpi! Sortez les confettis! ).
Evidemment, la totale s’imposait: rasage, masque, décapage, récurage, ravalement de façade quoi!
Mais voilà t’il pas que j’ai voulu tester un nouveau produit juste avant de partir… J’applique la lotion sur mon visage et quelqes minutes après, je me précipite dans le salon paniquée, à la limite de l’hystérie: mamaaaaaaan! Ca me brûle! Je vais avoir le visage défigurééééééé! J’ai maaaaaaaaaaaaal! »
Et tout ça sous les yeux du super jeune homme que je voulais séduire… Bon, ben à ce stade, à part la pitié, j’avais plus grand-chose à espérer de lui…
Et c’est avec dignité que j’ai remonté les escaliers, et que j’ai passé les heures qui suivirent à pleurer sur mon lit, la face rouge et irritée d’une lotion astringeante qui a ruiné ma soirée!
@ PCR : ton « confort moral », j’adore l’expression !
mon pire moment cosmétique ? la première fois ou j’ai tenté de mettre du fond de teint !!! une cata
déjà parce qu’il était mal posé, du genre un beau démarquage au niveau du menton et puis parce que je ne supporte pas ça…j’étouffe la dessous et forcément j’ai passé une soirée rouge comme une pivoine, du coup malgrè plusieurs essais je n’en met plus jamais
et puis je peux aussi rajouter le truc qui m’arrive bien souvent…la brosse du mascara qui attérie inévitablement dans l’oeil !! aie……..bon depuis qu’ils ont inventé le water proof ça évite pas mal de dégats !
merci pour ce concours
[email protected]
[...] This post was mentioned on Twitter by Lescarpin, Lescarpin. Lescarpin said: Un petit concours cosmétique ? - https://letheoremedelescarpin.com/2010/10/04/un-petit-concours-pour-bien-demarrer-la-semaine/ [...]
[...] A lire vos expériences, je me sens franchement moins seule. Que ce soit au niveau du bubon ou du fond de teint, je crois qu’on va pouvoir faire un club ! [...]
alors moi aussi c’est une histoire de poils ou plutot de crème à épiler!
il y a quelques années,j’ai voulu m’épiler et la moustache et les aisselles avec une crème à épiler (dont je tairais la marque!) donc j’applique la dite crème sur les zones à épiler ! sauf que la fabou elle a oublié de faire un petit test avant pour voir si elle n’était pas allergique … car c’était bien le cas !
au bout de quelques minutes , quand ca commence à bruler je me dis c’est rien : elle agit ! que neni ! quand plus tard elle devient insupportable et que je me dépêche de la rincer il est trop tard !
résultat : une belle rougeur au niveau de la moustache donc pas moyen de passer inapercue !
et aisselles super rouge: impossible de baisser les bras ou de mettre du déo
je vous laisse imaginer le tableau !
J’imagine que tu as dû te biafiner la moustache et les aisselles de suite ! Au bout de combien de temps la réaction s’est estompée ?
ben justement non!
j’ai fait ca en douce (ma mere voulait pas pour la moustache…) comme ma mère n’était pas au courant ,c’est le soir en me voyant qu’elle m’a badigeonné de crème mais trop tard !
au bout d’une c’était deja moins sensible!
Ca n’a pas dû être évident d’aller à l’école ou au boulot comme ça
effectivement j’avais pas l’air con comme ca! ! depuis j’ai banni les crèmes dépilatoires !