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Lady Gaga

Ninon Nivelle 1 décembre 2009 A la une, Loisirs 3 Comments

Est-ce que je peux dire que j’adore Lady Gaga ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a un look original. Non, sans rire, j’adore ce look, justement, et ce qu’elle fait.

Petite et rapide rétrospective : pour savoir de qui on parle

Lady Gaga joue du piano depuis l’enfance, écrit des ballades depuis l’âge de 13 ans et commence à chanter à 14 ans. A 19 ans, elle signe avec Antonio Reid, patron du label Def jam records, dépendant d’Universal. Folle de joie, elle doit vite déchanter : alors qu’il lui a dit qu’elle avait la voix d’une star, il ne cherche pas à la voir, et le contrat est rompu au bout de trois mois. La déception de la jeune femme s’imagine aisément.
Elle commence à ses produire dans des bars, puis rencontre Lady Starlight, une rockeuse reine de la nuit hyper branchée et sexy du Lower East Side, au look délirant, qui l’aide à se créer un look bien à elle, et avec laquelle elle entretient des rapports plutôt sulfureux, médiatisés et fortement teintés d’érotisme.
Elle commence à écrire pour des artistes comme les Pussycat Dolls, Britney Spears ou encore New Kids on the Block ; puis elle commence à chanter elle-même.

A ce stade, elle a un look bien à elle (ce que j’adore chez elle), une voix formidable et des mélodies dans un style éclectique, un eu pop, un peu rock, avec un fond électro.

Autoroute pour le succès

Elle déménage à Los Angeles et commence à préparer son album avec une équipe qui va aussi travailler sur les décors et les costumes. Le premier titre sort en 2008, puis l’album en automne 2008. Je me souviens d’avoir écouté ça avec scepticisme (Note : vivant hors de France et travaillant beaucoup, il me fallait faire un effort pour me tenir au courant de toutes les sorties, je finis toujours par écouter Maxime Leforestier, David Bowie ou Adamo, que, euh, j’adore aussi, mais j’en ai marre et je cherche toujours à découvrir des trucs, et pourtant, mon esprit est rétif aux nouveautés, au début, toujours). Aujourd’hui, mon scepticisme m’amuse ; je suis en admiration devant cette jeune femme, et j’aime tout : la musique, les décors, les costumes.

Comme l’a relevé l’insupportable Eric Zemmour lors de son passage chez le non moins insupportable Ruquier, l’album a bénéficié d’une certaine promotion, avec matraquage à l’américaine ; le fait est incontestable. Mais peut-il expliquer le succès de l’artiste ? Non, l’album me semble excellent, il reste à voir si les suivants le seront, les feux de pailles existent dans le show biz.

Pourquoi aimer Lady Gaga ?

Des clips impeccables, tirés au cordeau, des décors extravagants, des looks excentriques… Tiens, parlons-en, du look. Il obéit à plusieurs critères, pas si bête quand on y réfléchit. Aurore Leblanc, de 20 Minutes, analyse son look et se demande ce qu’on peut en tirer (nous, qui devons aller chercher les enfants à l’école et faire la queue au supermarché) et je suis plutôt d’accord avec elle :

Lady Gaga se lâche sur les couvre chefs, chapeaux ou serre-tête. On a bien remarqué qu’elle choisit l’outrance, mais le principe du chapeau vaut d’être retenu : surtout l’hiver. Mais pour l’été, le serre-tête élaboré, c’est pas mal pensé. Le fait de travailler aussi sa tête et sa coiffure au sens large (c’est-à-dire pas uniquement le cheveux, mais ce qui l’entoure), c’est drôlement intéressant. Le concept est un peu passé de mode, mais c’est un tort. Inconvénient : il est facile de trouver des couvre chefs bon marché, mais ils sont banals - voire moches. Dès qu’on veut un peu d’originalité ou d’élégance, les prix s’envolent. Ou alors, il faut ratisser méthodiquement les magasins, ce que je me promets de faire depuis deux ans. Mais on retient : ne pas négliger le couvre chef, c’est un bon principe.

Lady Gaga porte la lunette délirante. Les lunettes, c’est encore plus potentiellement fun que les chapeaux, et nettement plus modernes : Sixties ou Seventies, on est fan, non ?. Les possibilités sont larges.

Après, il nous reste les collants, portés avec un body, et les talons de 12 centimètres : assez d’accord avec Aurore Leblanc pour convenir que, euh, on va s’en passer.

Je ne sais pas comment travaillent les paparazzis, mais on ne trouve pas (peut-être faut-il dire “pas encore” de photos de Lady gaga au saut du lit en t-shirt ou bourrée à la sortie d’un bar. Pour moi, cela veut dire une chose : elle considère la moindre de ses sorties comme un spectacle, et ne se laisse pas être vue sans son costume “Lady gaga”. Peut-être cela veut-il seulement dire qu’elle est une star trop récente et qu’elle n’est pas encore la cible des paparazzis. Preuve de méthode ; comme je l’ai dit, peut-être, dans quelques années, sombrera-t-elle dans l’alcool comme tant de jeunes stars, broyées par le système, et la verra-t-on traîner n’importe comment.

3 Comments »

  1. Moi j’ai vraiment du mal avec elle, c’est normal Docteur ;)

  2. Ah oui ? marrant, ça…

  3. hihi rien avoir avec la choucroute mais jte fais un ptit clin d’œil parce que jm’appelle Ninon aussi et comme j’en vois pas souvent ;)
    biz

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