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lundi
mai092011

Les élégants du lundi

Aujourd'hui, je suis complètement vidée, lessivée. Je n'ai pas le courage d'écrire quoi que ce soit tant l'appel de mon lit est plus fort que celui de la plume (hélas, la Lulu ne fait que râler...) mais je ne peux résister à l'envie de vous faire partager mes sourires du jour:

- Veet a fermé son site. Féministe rétrograde ou pas, je continue à penser que leur fameux "épile ton minou et passe le test du matou" manquait cruellement d'élégance, même pour un sujet aussi trivial que l'épilation.

- Fonelle m'a fait songer avec cette phrase si jolie à propos de ses choix vestimentaires "je jongle entre mon âge et mon âme, en essayant de les faire se rejoindre sur ce qui, de toute manière, doit toujours évidemment rester un terrain de jeu."

- Paul B. m'a presque arraché une larme avec son commentaire suite à l'article de Daria sur le minougate de Veet: "De grâce, ne laissez pas débarquer en France cette hérésie qu'est l'épilation totale. Si c'est être féministe que d'aimer les poils, alors je suis féministe. Voir les poils, c'est comme apercevoir la côte après une longue traversée."

et si vous voulez partager vos/mes interrogations sur les parabens, vous retrouverez un de mes articles sur le sujet ici.

Bonne rentrée à toutes les pointures de la zone A !

 

vendredi
mai062011

Mohairement vôtre...

Aujourd’hui, j’ai 10 ans et presque toutes mes mailles.

Normalement, rien ne prédestinait un vieux pull comme moi à un jour tenir un journal mais il m’est arrivé récemment une expérience des plus déroutantes. Ma maîtresse, que je vous présenterai dans quelques temps, a décidé la semaine dernière de faire le vide dans sa garde-robe. Elle a dit « Je ne veux que du sexy ». Normalement, je ne m’inquiète pas de ses changements de garde-robe. Je sais qu’entre elle et moi… enfin, vous voyez sûrement. Toujours est-il que cette fois-ci, elle l’a prononcé sur un ton tel qu’on se serait cru chez le boucher un dimanche matin avant l’arrivée de belle-maman. Elle aussi, je vous la présenterai plus tard. Pour l’instant, revenons à moi.

C’était un après-midi comme un autre. Ma maîtresse jetait ses vêtements par terre par brassées. J’étais tranquillement lové en boule contre le lambswool de monsieur quand elle s’attaqua au rayonnage des pulls et des pyjamas. Je sentais bon nombre de mes comparses trembler. Je les comprenais tout en ne me sentant pas plus concerné que d’habitude. La plupart d’entre eux étaient des coups de cœur passagers qu’elle n’avait même pas pris la peine d’essayer avant d’acheter. Les autres étaient des basiques tout comme moi mais bien moins élégants, il faut quand même l’avouer. Une fois au sol, je savais que certains d’entre eux ne se relèveraient plus.

Elle avait refait son lit pour mieux y plier les vêtements qu’elle espérait garder. Près du bureau, il y avait deux sacs poubelle noirs : celui des vêtements à donner et celui des vêtements à jeter. Comme d’habitude, elle commença par nous. Puisque nous étions les derniers à être sortis du placard, nous étions donc sur le dessus de la pile, ce qui était un atout majeur quand on était jeté sans ménagement d’un bon mètre soixante-dix de hauteur. Je ne sais pas si les vêtements du dessous étaient de cet avis mais j’appréciais toujours de savoir ma chute amortie par un bon vieux jean, même un peu rêche. En général, je les remerciais en les aidant à mettre ma maîtresse à son avantage lors de ses interminables séances d’essayage maison. Ainsi, elle ne les jetait pas et j’achevais ma B.A.

La semaine dernière, cependant, je la trouvais particulièrement hargneuse. Bien trop d’affaires que personnellement j’appréciais beaucoup atterrissaient dans les sacs poubelle sans même un regard. Sous moi, je sentais les jeans se raidir tandis qu’un haut en mousseline volait jusqu’au coin poubelle. C’était un haut adorable, un haut trouvé aux puces qui se mariait avec délice au denim et rendait ma maîtresse totalement irrésistible. Je commençais moi aussi à craindre un peu pour mes mailles quand elle attrapa le pull en lambswool et hésita quelques instants avant de le placer sur le lit. Quelle mouche l’avait donc piquée ? C’était de loin le pull le plus élégant de la collection de monsieur. Elle n’aurait même pas dû hésiter.

Mon tour suivit. Sous ses doigts, je retrouvais sa confiance. Je sentais son désir renaître comme chaque fois qu’elle me prenait contre elle. Je m’amusais à la laisser me chatouiller sous les aisselles. Comment avais-je pu douter l’espace de quelques minutes ? Je… L’émotion est encore trop forte pour décrire ce que je ressentis réellement l’instant qui suivit. Elle enfonça son nez entre mes mailles, me huma puis sans aucune autre forme de cérémonie me mit en boule et me jeta dans une des deux poubelles noires qui se trouvaient près du bureau. J’étais si abasourdi que je ne pris pas le temps de regarder dans ma chute si j’allais dans la poubelle à jeter ou à donner. D’ailleurs, à l’instant où j’écris ces mots, ce souvenir est encore très pénible. Si vous le voulez bien, je vais arrêter pour aujourd’hui et reprendrai dans quelques jours.

 

Les premiers mots de mon vieux pull en octobre 2008. 2 ans et demi déjà qu'il s'est lancé sur la toile  tant parler de vêtements me manquait ! Grâce à lui, j'ai rencontré des personnalités savoureuses telles que Sarah, Sibille, Fonelle, Miss Nahn, Isabelle, Pierre-Jean, Catherine et de nombreux autres qui se sont prêtés au jeu dans leurs commentaires. Lisez-les. Ces petits échanges à la fin des billets sont parfois bien plus amusants que les textes eux-mêmes. Pourtant, je l'ai maintes fois abandonné, troublée par sa popularité inattendue et mon étrange dédoublement de personnalité sur internet. Ceci dit, comme je l'écrivais il y a quelques jours, mon vieux pull, cet infatigable anthropologue, amoureux des être humains, de la mode et des bons livres, est le seul qui peut exprimer pleinement toutes les émotions qui m'habillent. J'aurais tort de le laisser trop longtemps de côté car il est souvent bien plus moi que moi ;-)

C'est pourquoi j'ai rapatrié son ancien blog par ici. A deux dans la même penderie virtuelle, on devrait bien s'amuser. Si vous vous ennuyez ce week-end, il y a de la lecture à rattraper dans les pages du journal de mon vieux pull cliquables dès la barre de navigation en haut à droite de la bannière ;-)

A lundi, les pointures !



jeudi
mai052011

Noir désir

Hier soir, vers minuit, j'ai mis la bouilloire sur le feu et fait infuser quelques feuilles de verveine. J'avais faim.

Sur la table, à me narguer, trônaient cinq insolents petits pains: trois classiques au chocolat montés les uns sur les autres sans aucune pudeur, une chocolatine, fausse pudibonde, qui leur tournait le dos sans pour autant cacher la pointe de ses pépites de chocolat qui débordaient généreusement de son fourreau et puis un pain aux raisins, un rustre avec lequel j'aurais bien tenté ma chance si je ne m'étais pas déjà lavé les dents. J'avais faim. Mes oreilles, elles, étaient en train de souper du Coltrane.  La verveine, une fois tiédie, eut sur ma gorge l'effet des caresses de ma grand-mère sur mes cheveux quand, enfant, j'avais le sommeil agité. Malheureusement, j'avais toujours aussi faim.

Quand Ella Fitzgerald a entamé Black Coffee, ma tasse était vide. J'ai ouvert l'impudique emballage qui protégeait la culotte gainante toute neuve que j'avais reçu le matin même. Elle paraissait si heureuse de se libérer enfin qu'elle s'est dépliée sans retenue avec la fébrilité d'une Quetchua lors de sa première nuit sous les étoiles. Sauf que, une fois en situation, elle me faisait plutôt l'effet d'une yourte. Cela aurait pu me réjouir tant je rêve d'aller faire sauter mon postérieur sur un cheval mongol au milieu des steppes mais le débordement de joie de mes bourrelets par-dessus la culotte m'a laissé supposer que  j'avais opté pour un modèle trop étriqué. I am a Fool to Want  You sussurait Billie Hollyday. Et moi, j'avais de plus en plus faim.  J'ai rentré le ventre et, sous l'effet de quelques exercices de respiration, j'ai fini par me dire que cette culotte devait être délicieusement sexy en taille 38 mais me serais-je seulement intéressée à une culotte gainante à l'époque où je portais du 38 ?

J'avais faim. Ces cinq petits pains lorgnaient ma culotte géante d'un peu trop prêt. Finalement, je l'ai ôtée et suis allée me maquiller. ;-)

mercredi
mai042011

Vieilles mailles et émotions anonymes

Aujourd'hui, mercredi, jour des petits (franchement, je me demande quand ce n'est pas leur jour...), j'allais vous parler de rougeole et du grand débat autour de la vaccination en France mais je me suis égarée après un shortbread et un fond de tisane (Proust nous emmer** depuis des lustres avec ses madeleines. Et bien, moi, c'est le shortbread !) dans les recoins émotifs de mon petit moi.

Hier soir, j'ai regardé Les Emotifs anonymes de Jean-Pierre Améris. Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré étaient magnifiques ! Pour un peu, j'ai oublié que je n'avais dormi qu'une heure la nuit précédente et je me suis sentie légère, "pleine de petites émotions" qui éclatent comme des bulles, exacerbées par la fatigue et le jeu des comédiens. Est-ce réellement un calvaire d'être émotif ?

On parlera donc de vaccins plus tard. Ce matin, j'ai vu que Sarah avait ré-ouvert ses tiroirs à malice (J'ai aussi lu que les votes du concours Madame Figaro étaient suspendus pour cause de tricherie et je trouve cela d'un nuuuuuuul....) et j'ai regardé mon vieux pull troué avachi sur le sac des textiles à réparer comme mon arrière-pépé sur sa chaise vers la fin de sa vie. Il était là à regarder des voitures passer de plus en plus vite sans même être jamais monté dans une seule.

Du coup, comme ça, grâce à Sarah, Jean-Pierre, Benoît et Isabelle, je me suis dit que j'allais à nouveau laisser mon clavier à mon vieux pull, le seul qui justement peut exprimer toutes les émotions qui m'habillent, s'attaquer au profil psychologique d'une lavallière et inviter d'autres vêtements à se confier sans jamais rougir d'une maille, contrairement à moi, coincée sous ma carapace aux coutures grossières.

Qui est prêt pour une nouvelle tea-party* dans notre penderie ?

 

 

*Tea-party: petite interview informelle de l'un de vos vêtements fétiches menée par mon vieux pull en mohair autour d'une tasse de thé et de quelques biscuits. Généralement, les chemises se tiennent à carreaux durant ce temps mais je ne peux rien vous promettre car cela fait longtemps qu'elles n'ont pas reçu de nouveaux invités ;-)

 

mardi
mai032011

Blogueuses by Madame

Vous pouvez retrouver les textes de tous les finalistes du concours par ici.

Certains blogueurs que j'adore particulièrement lire n'ont pas non plus rendu leurs copies. Quel dommage !

lundi
mai022011

En deuil...

Aujourd'hui, les amis, nous sommes loin du nuage rose que les bisounours royaux ont fait planer sur nos têtes vendredi.

Aujourd'hui, c'est lundi. Un jour de deuil un peu particulier qui remet les pendules bizarrement à l'heure, un peu comme si Panpan avait bouffé le gousset du lapin blanc.

Ce matin, je fais le deuil...

- du concours Figaro. Je serais hypocrite de dire que je m'en moque, moi qui rêvais de passer de l'autre côté du miroir d'une grande rédaction mais j'ai trop tardé à envoyer mes questions à l'actrice qui avait accepté mon interview. Je ne peux donc que m'incliner en enterrant du même coup quelques priorités. Comme me l'avait si gentiment dit l'homme avant que j'accouche "Tu vas avoir trois enfants, tu t'attends à quoi ?" Amen...

- de ma nappe bleue enduite à petits poids. 5 euros même pas et elle avait un effet extra dès qu'on entrait dans le séjour. Elle n'a pas résisté aux exercices quotidiens des couverts de Miette et Sixpommes, plus entraînés que des guerriers turcs au génocide des petits pois. amen...

- d'une certaine réputation dans le quartier depuis que mes enfants, hier, se sont pris au jeu d'insulter les passants par la fenêtre de leur chambre. Moi qui croyais qu'ils jouaient innocemment jusqu'à ce que les voisins viennent nous demander si nous incitions nos enfants à les insulter. "Si vous avez un problème avec nous, parlons-en. - Un problème ? - Vos enfants viennent de nous traiter de connards. Ils ont bien entendu cela quelque part ! - Euh... Non... Je... Non" Adieu belles et douces relations de voisinage. La politesse est morte, vive la honte !

- d'un monde de fous. Ben Laden est mort. Les américains célèbrent cet évènement dans les rues avec la même ferveur qu'un troupeau de brésiliens après un match de foot. Ben Laden est mort - oserais-je dire "assassiné" ? - et tout un peuple civilisé danse de joie. Sarah Palin sur Twitter salue le courage des équipes anti-terroristes mais personne ne se dit que c'est dommage de ne point l'avoir jugé.

 

Sur ce, mes pointures, je n'ai que deux mots à dire "A demain".

On y verra certainement plus clair mardi matin !

samedi
avr.302011

Et ce concours, fichtre nouille ?

Et bien, ce concours, mes amis à talons compensés et autres semelles plates, me semble aller tout droit aux oubliettes... Si, si, je vous jure.

Je n'ai que l'intro et la rédaction de la madame du Figaro a bien précisé que nous avions jusqu'au 1er mai - autant dire ce soir minuit - pour publier nos articles sur nos blogs.

Vous allez me dire "Dépêche-toi, vas-y, écris la suite !". Et bien.... non. Non, je ne vais pas écrire la suite. Non, je ne verrai pas les coulisses de la rédaction du Figaro de la dame. Non, je ne gagnerai pas ce voyage que, de toute façon, je ne comptais pas faire car nous sommes maintenant 5 et que les voyages vont se résumer chez nous à des séjours plus ou moins prolongés dans des campings avec tentes insonorisées pour que les pleurs de la Lulu, le soir, ne gênent pas la représentation du DJ Michael au Camping des Morues Salées (oui, je continue à aller là-bas malgré l'augmentation du prix de l'emplacement à l'année). L'homme aura sûrement la crevette recroquevillée au réveil quand je lui apprendrai la chose mais il faut ce qu'il faut et la leçon de Sixpommes va certainement se résumer à "accepter la défaite avec grâce et dignité" (pour la grâce,on repassera quand mon fer se sera défrisé).

Bref, je me désiste. Du moins, je le ferai ce soir à 11h59. Permettez, mesdames.  si j'avais opté pour la rubrique mode, je me serais fait le plaisir de rencontrer quelques amis du net au Festival de Hyères qui m'inspire déjà depuis quelques années. Si je m'étais présentée comme une Maïté escarpée, j'aurais choisi de vous en mettre plein les babines avec un festival de saveurs. Si j'avais concouru dans la catégorie "humeurs", je serais juste allée faire caca. Ou alors j'aurais mis sous wav quinze minutes d'expression à la Lulu, de préférence à jeun, mais j'ai choisi "société/culture".

Je ne peux pas écrire la suite parce que j'attends. Mon texte qui se devait d'être basé sur le thème "festival" est en fait une interview, interview d'une personnalité dont je tairais le nom pour plus de mystère, he, he... et je n'ai pas reçu les réponses.

Voilà. Vous savez tout. En même temps, je ne risque pas d'aller réclamer car j'ai envoyé les questions il y a si peu de jours que ce serait indécent de faire un énième mail à une personne débordée qui ne me connaît ni d'Eve ni d'Adam ni du Limousin (rapport à la pomme, les enfants...) en me demandant de m'envoyer ses réponses avant même d'avoir eu le temps de lire les questions.

Avec grâce et dignité, j'ai dit. ;-)

Bon week-end, les pointures !

vendredi
avr.292011

Lettre au Trésor Public

Aujourd'hui, mes pointures, je ne vous casserai pas les pieds à vous parler de poids mais, ceci dit, tant que je parle, je ne mange pas et si je ne mange pas, je ne prends pas de poids. Ce n'est pas un économiste italien qui est arrivé à cette conclusion en étudiant mon poids idéal mais un ex particulièrement radin - pourtant fils de ministre (et dieu sait si les ministres ont le porte-monnaie bien logé !) - qui me laissait parler tout mon soûl devant des encas minables au lieu de m'emmener dîner dans des endroits branchés. Au moins, il m'écoutait parler.

J'ai aussi constaté que je perdais du poids quand on me laissait parler grâce à un ami au sommeil léger. Il devait avoir à l'époque un forfait astronomique car il m'appelait souvent le soir pour entendre ma voix, au grand dam de son petit ami qui croyait que son homme avait viré sa cuti.Obstinément homo, il ne m'appelait que pour me laisser parler afin de s'endormir au son de ma voix. Sergent fait souvent de même mais semble-t-il pas assez car je n'ai jamais tant grossi que depuis que je suis mariée avec lui.

Toujours est-il que je ne vous parlerai pas de poids ce matin. Après avoir reçu une bien fine enveloppe marine hier - comme vous tous, j'en suis sûre - je laisse la place à l'inimitable Desproges et ce petit mot bien senti...

 

"À :

TRESOR PUBLIC

Trésorerie Principale

Paris Cedex 09



Mon Trésor,

Merci de ta gentille lettre P14B 7624, elle m'a fait bien plaisir.

Pour les 1,30 francs que tu me dois, tu serais sympa de les virer à mon compte bancaire le plus vite possible.
Ce serait pour acheter une demi-baguette à 1,90 francs avant que ça augmente encore.
Avec les 35 centimes en trop, je pourrais avoir un roudoudou ou deux carambars, à moins que je décide d'aider la recherche contre le cancer.

Ici, il fait un temps dégeulasse. J'espère qu'à Cedex 09 vous avez beau temps.

Je te prie d'agréer, Mon Trésor, l'expression de mes sentiments distingués.

Pierre Desproges"

 

jeudi
avr.282011

Les économistes préfèrent les mannequins taille 0

La nouvelle pourrait surprendre mais si, comme moi, vous l'apprenez en dégustant un sablé pur beurre, restez stoïque...

Selon une étude italienne, bannir les mannequins taillent 0 des défilés encouragerait la prolifération d'une certaine obésité. Tout au moins aux USA et au Royaume-Uni (et comme les Anglais sont tout à la fête pour le mariage de William & Kate, ils n'ont pas besoin cette semaine de mater quelques anorexiques en robes de luxe pour prendre du poids).

En gros (bouh, quel mauvais jeu de mots !), il semblerait qu'augmenter quelque peu le poids et les formes des filles qui défilent, filles considérées comme parfaites pour bien des ados, diminuerait la motivation de certaines à perdre du poids pour leur ressembler.

En supposant que les gens ont tous des poids de forme différents mais sont exposés au même poids idéal, Les Dr Dragone, professeur assistant au département d’Economie de l’université de Bologne, et Savorelli, travaillant au département d’économie de l’université de Sienne, démontrent qu’augmenter ce poids idéal incite les gens à augmenter leurs apports alimentaires et leur poids.

Si les gens sont en dessous de leur poids de forme, augmenter le poids idéal améliore le bien-être global et la santé. Toutefois, pour la santé de ceux qui sont en surpoids, cela serait néfaste car cela les inciterait à un surpoids plus important.

Plus gros, moins payé ?

Les Dr Dragone et Savorelli rappellent au passage que les personnes en surpoids ont tendance à avoir des emplois et des salaires moins intéressants que les autres et que ce même surpoids amène à maintes formes de préjudice et de discrimination (Hamermesh and Biddle, 1994 ; Cawley, 2004 ; Morris, 2006 ; Puhl and Heuer, 2009).

"En d’autres termes, il y a des preuves que ceux qui ne sont pas conformes à un certain idéal de poids sont stigmatisés et sanctionnés par la société" (Strahan et al., 2006).

Si l’on en juge par une étude de la Duke-National University, les ouvriers américains souffrant d’obésité (dit-elle en mordant un deuxième shortbread) coûteraient "quelques 73,1 milliards de dollars (52,4 milliards d'euros) par an, en raison d'une productivité moindre due à une santé plus fragile, une plus faible résistance à la fatigue et une lenteur supérieure dans l'exécution des tâches".

Cette somme "équivaudrait à l'embauche de 1,8 million de personnes supplémentaires par an avec un salaire annuel de 42.000 dollars, ce qui correspond en gros au salaire annuel moyen d'un Américain", écrit Eric Finkelstein, chercheur à la Duke-NUS (repris ici dans un article du Figaro)

Pas étonnant que les économistes préfèrent les mannequins taillent 0…

Ceci dit, les hôpitaux britanniques ont eux enregistré une augmentation de 80% des jeunes filles admises dans leurs services pour des problèmes anorexie ces dernières années. Comme vient de me le demander si justement une lectrice sur Facebook, faut-il vraiment mieux favoriser l’anorexie ?

 



mercredi
avr.272011

2 mois !

La Lulu a deux mois depuis hier. Le temps passe vite, comme disent nos vieux, mais moins vite que je ne l'aurais cru. J'aurais même tendance à dire "elle n'a que deux mois" et c'est tant mieux ! Elle sourit  dès qu'elle est contre nous et dort de plus en plus longtemps la nuit. Ce serait le pied si j'arrivais à lui trouver un endroit aussi confortable que mes seins la journée pour pouvoir la poser dès que j'en ai besoin: transat, couffin, cosi, coussin... Rien n'y fait !

D'ailleurs, en parlant de sein, Sixpommes m'a suggéré hier soir de me planter une bougie dans le sein pour faire une tétée anniversaire. Je décèle chez lui un humour presque aussi délicieux que celui de son père....