Les 10 commandements de l’épouse française
Par Flannie Pepper • 23 mai, 2009 • Catégorie: A la une, Art de vivre, Les Hommes, Société •Mesdames, je ne sais s’il faut rire ou pleurer mais une grande dame de la chronique spirituelle made in England, Samantha Brick, a dressé les 10 commandements de l’épouse parfaite… en France pour le Daily Mail.
Et oui, depuis un an, cette anglaise à l’humour dévastateur vit quelque part dans le Lot avec son mari (français, je précise) et nous décrit aujourd’hui. Vous êtes prêtes ? Accrochez vos ceintures pour ce petit résumé !
1) Votre mari connaît votre poids et a toujours une opinion dessus.
Apparemment, l’époux français de cette jeune femme n’hésite pas à commenter ses prises ou pertes de poids ouvertement devant tout le monde. Il paraît même qu’il inspecte régulièrement ses cuisses, ses fesses et son ventre. La pauvre pense donc que c’est quelque chose de culturel.
2) Il est interdit de manger entre les repas.
Il paraîtrait que les épouses françaises ne mangent jamais entre les repas… No comment. Je ne me sens pas du tout française pour le coup.
3) Les françaises font continuellement de l’exercice pour garder la ligne.
Je crois que ce qui étonne le plus Samantha est de voir un vélo d’appartement dans chaque foyer (pas le mien parce qu’entre les poussettes et les tricyles, il y a encombrement…) C’est d’ailleurs ce que son mari lui a offert pour son anniversaire et l’a exposé au milieu du salon où elle se sent maintenant obligée d’en faire chaque jour. (Je pensais que c’était un effet de mode des années 80…)
4) L’épouse française doit toujours être parfaitement présentable et maquillée.
Selon Samantha, l’épouse française ne peut comprendre le concept du larvage en pyjama à la maison sans maquillage. (si, si, je connais bien le concept !)
Dans la plupart des foyers français, les toilettes sont séparés de la salle de bain. Le mari de Samantha trouverait d’ailleurs aberrant l’idée de faire ses besoins dans la même pièce que sa femme qui se maquille. Après un curry ou un MacDo, je comprends mais c’est quand même bien sympa de pouvoir discuter le matin, l’un dans la baignoire, l’autre sur les WCs, non ? Moi, j’adore (mais je me sens de moins en moins française…)
5) Il ne faut jamais être ivre.
Samantha a remarqué que la plupart des femmes françaises faisaient durer leur verre de vin toute la soirée et si jamais elle avait envie de boire un verre de plus ou se retrouverait légèrement pompette, son mari lui retirerait prestement le verre des mains.
6) Les autres femmes vont très certainement tourner autour de votre mari.
C’est un fait en France. Les femmes n’aiment pas faire des activités entre elles. A quoi bon ? La seule chose qui les intéresse vraiment, ce sont les hommes. Paraîtrait même que Samantha et son mari ont reçu plus d’une proposition pour faire ménage à trois.
7) La famille passe avant tout.
On attend d’une épouse française qu’elle s’occupe de sa maison, travaille (seulement quand c’est nécessaire), élève ses enfants et paraisse toujours belle.
8) La femme française doit s’habiller décemment.
Samantha a dû changer de garde-robe en épousant son français de mari et rappelle qu’on ne doit pas faire les courses en survete ni laisser apparaître nos sous-vêtements. Amen.
9) L’épouse française doit s’attendre à recevoir à tout moment pour l’apéro.
Chez moi, c’est mal barré…
10) Etre capable de préparer un repas pour 8 en seulement une heure.
C’est faisable mais je comprends les palpitations de la lady. Franchement, est-ce que tout le monde ici se sent à l’aise avec l’exercice : une entrée, un plat et un dessert improvisé en moins d’une heure ?
Finalement, je ne sais pas si je dois rire, surtout après avoir vécu avec un anglais pendant 6 ans mais une chose est sûre : Sam, si tu passes par ma région un de ces jours, viens boire un verre chez moi. On pourra parler de tout sauf des hommes. Avec un peu de chance, tu me trouveras en pyjama avec une simple bouteille de lait au frigo et je te refilerai un twix pour le goûter si tu es sage. (Par contre, faudra pas croquer dans mon mari, hein ?)
Flannie Pepper : Fan de Shirley Bassey et de James Bond , grande amatrice de Carling Premier passée à la verveine bio, Flannie devient journaliste et super-héroïne vers l’âge de 8 ans. Refusant de s’enfermer dans un carcan professionnel, elle apprend à parler aux animaux et entame une brève carrière de rock-star en même temps. Rien ne fait peur à cette amazone touche-à-tout qui vit à cent à l’heure… jusqu’au jour où la vie la rattrape quelque part entre Londres et Birmingham et qu’elle se rend compte qu’à défaut d’être une grande aventurière, elle n’est pas mauvaise conteuse. Dès lors, elle n’a plus qu’un rêve : écrire et vivre d’écrire.
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c’est marrant, j’ai une cops anglaise qui dit justement que les anglais sont du genre à passer à l’improviste pour une cup alors que nous, ici, on prévient et on demande si on peut passer… hihihi
(sinon, je ne ressemble en rien à la femme française… et je n’en connais pas non plus ;-))))
Le métier de la dame? Enfin, avant d’être femme au foyer… J’hésite entre anthropologue et archéologue. Et je penche plutôt pour la seconde proposition : elle a dû faire des fouilles pour exhiber un exemplaire de cette femme française-là. Ca remonte au temps longtemps, en tout cas. Tiens une idée de conte pour la miette et 4pomm : il était une fois une femme française qui vivait dans un pays lointain… Je suis sûre qu’ils vont adorer les minots.
Je vais leur faire très peur, oui !
En attendant, Samatha Brick fait des généralités à partir d’un milieu très particulier, celui dans lequel elle évolue dans le Lot ou je ne sais où et j’aurais envie de lui conseiller d’élargir ses horizons…
C’est comme si j’avais rapporté de mon expérience dans un certain milieu anglais que les anglaises étaient toutes des filles légères, jurant et buvant comme des charretiers, mangeant n’importe quoi et faisant toutes des bébés à 13 ans…. alors que, fort heureusement, ce n’est qu’une petite partie de la population…
@ DD: Je me sens plus anglaise que française pour le coup (enfin,sauf pour l’humour apparemment
). Par contre, je connais quelques femmes dans le style cité par Mme Brick, ce sont des aristocrates, des filles de vieilles familles vivant selon un code très… comment dire…. Enfin, disons qu’Ayla et Jondalar, à côté, c’est un conte futuriste.
C’est drôle mais je me faisais la même réflexion : la british dame a dû aller faire un peu de spéléologie dans un monde en voie de disparition. Ca me fait penser aux vieux magazines des années 50 que ma mère gardait religieusement pour les recettes de cuisine. Je feuilletais ça en croyant que c’était comme ça qu’on vivait en France. La femme parfaite, toujours maquillée impeccablement, toujours souriante et accueillante pour son mari qui le pauvre rentre éreinté de son bureau (et / ou de chez sa maîtresse). Elle lui offre en souriant d’un sourire carmin, fourni par Bourg*ois, un whysky à l’eau P… qui fait des bulles. Puis elle s’en va vaquer à ses occupations de ménagère modèle, grâce à la cocotte minute SebSeboSebon qui a changé sa vie, ainsi que le réfrigérateur et la machine à laver. Avec tout ça elle a le temps de broder les robes de ses filles (de smocques, SVP), de se faire une manucure, un rojacolor, en écoutant sur son tout nouveau tourne disque de chez Tapez la chanson de Pills et Tabet : Pourquoi t’es tu teinte Philamnite, pourquoi t’es tu teinte c’est affreux, j’aimais beaucoup mieux ta vieille teinte, j’aimais beaucoup mieux tes vieux cheveux.
Comme quoi, tu vois, on en revient toujours aux cheveux
Ca alors, je dois pas être française alors.
Le 1 entre autres ça fait un peu inspection des bestiaux ou esclaves avant la vente, on va dire que c’est de l’humour ouais !
C’est drôle, ce qu’elle dit, car ça donne en effet l’impression qu’elle fréquente un milieu bobo… Elle me fait penser à la mère d’Anthony Hopkins dans Aimez-vous Brahms? C’est tiré par les cheveux, mais c’est tout à fait ça. Ou à la journaliste qui a écrit “L’Art d’être infidèle”, et qui explique en préface qu’il lui a fallu plusieurs années pour se rendre compte que tous les parisiens n’avaient pas de résidence secondaire. D’une façon générale, il est très facile de tomber dans les clichés quand on regarde des étrangers, car on en trouve toujours qui correspondent à ces clichés.
Toujours dans le Daily Mail, des photos pour prouver par A+B que tous les anglais picolent comme des malades le vendredi soir. C’est peut-être ça qui fait peur à son mari?
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1182373/Welcome-binge-Britain-Polish-photographer-documents-years-drunken-revelry-Cardiff.html
Waw ! C’est sorti il y a peu de temps ? Ce n’est pas une femme qui vient tout droit des années 50 ? (ça se trouve, elle est arrivée avec le Docteur Who et elle pense encore que la femme n’a pas évolué depuis les années 50. ^^)
Bon … après avoir lu ça, je me dis que je suis super loin d’être une femme parfaite ! ^^
Oui mais qu’il est bon d’être imparfait, je trouve !!!
C’est même un plaisir inégalable que de se surprendre en pleine imperfection et aller de l’avant, en rajouter, en faire plus encore. Ca ressort de la provoc, parfois, mais quel pied ! Je n’imagine pas une seconde accepter de devenir comme elle dit la dame, encore qu’elle parle de la femme française, pas de la femme parfaite, c’est nous qui avons dérive un peu au fil des posts. Je refuse de devenir une femme française. D’abord parce que je n’ai pas de mari. Ca tombe bien, excellente excuse pour ne pas faire ce que dit notre britannique et me fendre d’un juron quand j’en ai envie, laisser la porte des toilettes ouverte, glander en pyjama le dimanche. Et aussi parce que je déteste les poupées Barbie, vraies ou fausses, ces bonnes femmes qui passent leur temps à contrôler si tout est OK, qui ont une check list à la place du cerveau et qui se la jouent Bree. Ceci dit, elles font ce qu’elles veulent, les pôvres, si elles sont dans ce mode de fonctionnement, c’est que ça leur convient mais j’aimerais bien en recontrer une, une seule qui soit aussi policée que ça.
Il faudrait que tu rencontres certaines mamans de l’école de Quatpommes. Au début, je les appelais les “alpha, beta, mamma” parce que j’aimais les caricaturer (je vais faire quelques posts sur la question, je crois
). Maintenant, je les considère avec un peu plus de pitié. Elles sont enfermées dans un mode de fonctionnement tel qu’elles ne peuvent plus en sortir sans avoir l’impression de perdre la face. A force de vouloir être parfaites, de tout maîtriser, d’afficher leur supériorité en permanence, elles ne peuvent plus “baisser la garde” une seconde, péter, sortir sans maquillage, afficher une mine défaite, avouer qu’elles ont laissé les nouilles cramer… pauvres chéries ! 
Merde. Va falloir que je demande à ma mère dans quel pays j’ai été adoptée.
@Virginie & Co : de l’art de faire hurler de rire en 15 mots. Bravo. J’ai failli faire pipi culotte…
@ Flannie : je crois qu’on a fréquenté les mêmes écoles toutes les deux. J’ai connu ça, aussi, quand Gabrielle était en primaire. Tiens, un histoire de veuch encore : ma fille se choppe un méga élevage de poux (très appétissant au petit déj…). Je préviens la maîtresse qu’il y a des habitants illicites qui ont investi la tête de nos chérubins et lui demande de passer une annonce, à quoi elle me répond: “Vous n’y pensez pas, cela ferait scandale, avec les enfants que nous avons ici, il n’est pas possible que des poux circulent à l’école. Gabrielle a dû attrapper ça ailleurs.” Sans voix, je suis restée. Welcome at my club, dear.
Bonjour Flannie! Ces 10 commandements semblent de la torture pour la pauvre femme! Est-ce que les hommes francais sont tellement éxigeants?
A plus! Elisa.-
@ Elisa: Non, Elisa ! Tous les maris français ne sont pas comme cela ! Ne t’inquiète pas
@ Virgie: Qui sait ? Tu viens peut-être d’Angleterre, l’autre pays de la femme
@ Sophie: Elle a vraiment répondu cela ? On dirait un épisode de Desperate Housewives !!!
Mon dieu, je crois que je vais faire comme Coco Chanel, et ne jamais me marier à ce rythme-là !!
ça me fait penser à un document que j’avais reçu par mail, qui faisait état de je-ne-sais-combien-de-commandements de la femme française dans les années 60. Effrayant. C’était du genre : “lorsque votre mari rentre du travail, ne l’accablez pas avec vos ennuis, il est déjà suffisamment fatigué, assurez-vous plutôt que le dîner soit prêt à être servi et faites-lui votre plus beau sourire !”
*roulement d’yeux effarés*
Aïe ! C’est carrément l’inverse chez nous… Tout le monde saute sur le Doc Pepper quand il rentre et parfois le repas n’est même pas prêt. Faut que je l’appelle, là tout de suite, pour lui demander s’il songe divorcer !
et, psitttt, fais pas comme Coco. Il y a des hommes très, très, cooooooooool
Ah ??
Je ne me reconnais absolument pas dans ses 10 points …
Faut croire qu’aucune de nous n’est née en France !
J’ai bien rigolé ! Surtout pour le passage du vélo d’appartement. Parce que oui oui j’en ai un, dans ma chambre juste derrière moi.
Par contre, il prend la poussière