Les humeurs de l’escarpin: les fesses de ces messieurs
Par Flannie • 26 avr, 2009 • Catégorie: A la une, Humeurs et talons plats, Les Hommes, Life, etc..., Mode, Société •Il m’est arrivé un truc relativement sympa vendredi. Je me suis faîte draguer. Oh, juste un peu. Rien qu’un peu. Mais cela est devenu tellement rare en ce qui me concerne qu’il est bon que je le note quelque part dans ma cervelle. En plus, le type était hyper mignon ! Un peu plus jeune que moi, très grand, élancé, l’allure féline, le sourire ravageur…. A se demander s’il n’était pas juste en train de se limer les griffes sur ma personne avant de s’attaquer à la prochaine svelte jeunette du quartier…
De toute façon, je vous rappelle que je suis mariée. Enfin, c’est surtout à moi-même que j’ai rappelé que j’étais mariée tandis qu’il m’enveloppait de son regard de braise. Difficile de l’oublier avec le soleil qui faisait scintiller mon alliance…ou la petite personne qui criait « craya ! craya[1] ! » dans la poussette que je tenais à bout de bras…
Toujours est-il que se faire draguer 5 mns fait grand bien à l’âme et au teint et que j’aurais tort de m’en priver. J’en étais là de mes profondes pensées cartésiennes quand soudain il s’est tourné et là, flop. Berk. Mon émoi s’est transformé en effroi.
Il portait un de ses jeans que je ne supporte pas. Un de ceux qui tombent bien en dessous des fesses et donne l’impression que sa couche s’est détachée et qu’il en a plein le pantalon. Je ne vous raconte pas ma déconfiture en regardant le félin soudain sans grâce s’éloigner.
Non mais qui vous a appris à vous habiller comme cela, jeunes hommes ? Qui a pu vous faire croire que montrer votre cul en pleine rue était un tant soit peu sexy ?
Arrêtez, s’il vous plait ! C’est moche. Horrible, hideux, je vous dis. Et pourtant, Dieu sait si j’aime regarder les fesses des hommes, si rebondies et invitantes que je ne suis pas sûre que ce soit Eve qui ait tendu la pomme à Adam, voyez-vous. Pour moi, un beau fessier masculin, c’est comme un bon camembert : moulé à la louche, au bord ferme mais au cœur tendre… et surtout bien emballé pour qu’il ne déborde pas quand il est bien fait ! Mais là, le pantalon qui descend si bas, je ne peux pas. Même avec le plus beau caleçon du monde par-dessous. J’ai juste l’impression, messieurs, que vous vous êtes fait dessus et que vous marchez comme des petits gosses qui perdent leurs pantalons sur la route des WC.
Ca me rappelle ce que disait un copain de fac lors de nos longs apéros aux terrasses des cafés. Il répétait sans cesse que les femmes courtes vêtues dans la rue n’attiraient pas son regard. A l’époque, je le trouvais hypocrite, persuadée que si un décolleté vertigineux passait à côté de nous il serait le premier à y plonger. Mais non, il affirmait qu’il préférait imaginer la poitrine d’une femme se balançant sous les mailles d’un pull à petit décolleté - ou même à col roulé- que de tout avoir au balcon.
Depuis que les jeunes hommes se sont mis au « pantalon qui tombe », je le comprends. Déjà à l’époque du jean moulant, j’avais quelques problèmes à accepter le fait qu’on savait avant même d’avoir testé la marchandise si le type était circoncis ou non. Il n’y avait plus de surprise, mes pauvres dames… Maintenant, avec le pantalon qui tombe sur les genoux, c’est le sacro-saint fessier de ces messieurs qui s’en retrouve désacralisé.
Pitié, messieurs, rhabillez-vous pour mieux nous laisser vous admirer…
[1] Comprendre : « manger, manger ! »
Flannie : Fan de Shirley Bassey et de James Bond , grande amatrice de Carling Premier passée à la verveine bio, Flannie devient journaliste et super-héroïne vers l’âge de 8 ans. Refusant de s’enfermer dans un carcan professionnel, elle apprend à parler aux animaux et entame une brève carrière de rock-star en même temps. Rien ne fait peur à cette amazone touche-à-tout qui vit à cent à l’heure… jusqu’au jour où la vie la rattrape quelque part entre Londres et Birmingham et qu’elle se rend compte qu’à défaut d’être une grande aventurière, elle n’est pas mauvaise conteuse. Dès lors, elle n’a plus qu’un rêve : écrire et vivre d’écrire.
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Je suis bien contente d’avoir découvert ton blog, c’est un régal de lire tes images et comparaisons. Allez hop, dans la blogroll !
Merci beaucoup, Virginie ! Depuis ta note, je pense à faire un palmarès des recherches qui amènent sur l’escarpin. Je sens qu’on va bien rire
Excellent !!! Moi, beaucoup de mes élèves avaient des pantalons comme ça, et comme il tenait juste sur le bout des fesses, j’ai toujours eu envie de tirer dessus….
Comme ils tenaient, zut.
Ah oui, je te comprends ! Moi, j’ai envie de leur remonter le pantalon jusque sous les aisselles. Ca leur ferait remonter les balloches un peu plus près du cerveau et il y aurait peut-être un déclic, non ?
!!!!!!
(jamais envisagé sous cet angle, mais c’est très intéressant !!)
Comme je suis d’accord !
Merci, MamanCélib. Ca me rassure
Quelles sont les femmes qui aiment ce style finalement ?
Je sens que ce blog va fortement me plaire *pressentiment*. Tout d’abord bonjour (ou bonsoir) à toutes (et à tous).
Et bien pour rebondir sur cette petite réflexion, je dois avouer… que jusqu’à une certaine limite, le jean qui descend je peux trouver que ça donne un certain style, et que sur certains messieurs, ça peut être bien porté.
Bonjour, Marion ! Et bienvenue chez nous !
Enfin une femme qui aime. Moi, je t’avoue que ça m’intrigue
je suis bien d’accord avec toi, le calbut visible c’est laid. en plus ils prennent du temps à placer leur pantalon comme il faut et à toujours l’arranger dans la rue, c’est pas très gracieux.
Ah oui, j’avais oublié de mentionner ce détail ! La remise en place… Ce qui me fascine, c’est la précision avec laquelle ils positionnent le pantalon pour donner l’impression d’être totalement négligés
Moi je dis que le hasard n’existe pas, d’abord. Relatons : je surfais sur cette grande vague qu’est le ouèbe à la recherche d’infos sur l’intolérance au lactose, ce qui m’a amenée aux yaourts au lait de chèvre (jai jamais goûté, je doute… ) et, de crête et écume, à l’Escarpin. Tudieu, j’en décolle plus ! Je recommande à toutes celles à qui je veux faire du bien, une floppée vous dis-je, tous mes carnets d’adresse y sont passés. Mais, me direz-vous, perspicaces, que vient faire le hasard de cette histoire? Rien, il n’a rien à y faire : je déprimais un peu, pas trop bien dans mes baskets, atteinte que je suis de cette intolérance au lactose ( je survis toutefois ), l’Escarpin m’a fait un croche-patte, me voilà écroulée de rire. J’en avais bien besoin. Merci Flanniiiiiiiiiiiie.
“Rien n’arrive jamais par accident” vient de dire maître Oogway dans ma télé (je me cultive à coups de Kung Fu Panda depuis quelques temps…)
Bienvenue Sophie !
Sinon, concernant le lactose: tu as goûté les différents laits végétaux tel le lait d’amande, de soja… ?