La vie de VOS cheveux
Par Flannie • 9 avr, 2009 • Catégorie: A la une, Beauté, Les pensers de Psyché, Life, etc... •N’allez pas croire que j’ai oublié de vous raconter le dernier épisode de la vie de mes cheveux. Il n’y en a tout simplement pas.
J’avais dit que je vous conterai cet épisode en janvier mais mes cheveux se sont à nouveau emmêlés et mes idées avec. Il m’a fallu plusieurs jours pour parvenir à défaire les gros gloubs qui s’étaient formés de chaque côté de ma tête (quand Bob Marley rencontre Belzébuth…). Retenus par un élastique, mes cheveux pouvaient presque faire illusion mais, lâchés, c’était un vrai problème. J’avais l’air cornue avec ces deux moignons faits de cheveux qui avaient encore bouffé de la moumoute de couverture (ou de pull, allons savoir…)
Je n’ai pas ri.
Je n’ai pas pleuré.
J’ai simplement constaté que s’écrivait là un nouvel épisode de la vie de mes cheveux et qu’il n’y aurait donc jamais de fin.
Même une fois enterrée, je suis sûre que mes cheveux continueront à vivre sans moi en s’agrippant aux racines des arbres du cimetière. Qui sait s’ils ne créeront pas une espèce mutante d’arbres à rastas ?
Bref, il n’y aura jamais de dernier épisode.
Par contre, je promets de vous raconter le crime que mes cheveux ont commis à la veille de mon mariage si vous me racontez à votre tour la vie de vos cheveux, histoire que je me sente moins seule les soirs de grand démêlage…. ;-)
(vous pouvez nous les envoyer par mail ou tout nous raconter (j'ai bien dit "tout" !) dans les commentaires...)
Retrouvez les précédents épisodes ici
Flannie : Fan de Shirley Bassey et de James Bond , grande amatrice de Carling Premier passée à la verveine bio, Flannie devient journaliste et super-héroïne vers l’âge de 8 ans. Refusant de s’enfermer dans un carcan professionnel, elle apprend à parler aux animaux et entame une brève carrière de rock-star en même temps. Rien ne fait peur à cette amazone touche-à-tout qui vit à cent à l’heure… jusqu’au jour où la vie la rattrape quelque part entre Londres et Birmingham et qu’elle se rend compte qu’à défaut d’être une grande aventurière, elle n’est pas mauvaise conteuse. Dès lors, elle n’a plus qu’un rêve : écrire et vivre d’écrire.
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Cheveux souples en général. Chatain avec des reflets cuvrés que je détestaint enfant et adolescente. Coupe courte quasi en permance.
Suite à une période où j’ai eu envie d’être blonde platine mes cheveux se sont mis à friser à grosses boucles même une fois ma couleur naturelle revenue.
Avec le temp, enfin le manque de temps, j’ai eu une longue période sans passage chez le coiffeur et mes cheveux bien entendu se sont allongés, jolies boucles souples, mais les cheveux courts me manquaient j’ai donc ratiboisé tout ça et courts ils sont lisses. Mais comme on n’est jamais contente de ce qu’on a j’ai laissé repousser et là l’horreur, la nature de cheveux a à nouveau changé, enfin partiellement… La nuque et les côtés sont restés frisés bouclés, le reste est redevenu juste souple… Donc en phase de repousse ça fait de jolis côtés “oreilles de caniche” un bon moment et une nuque qui n’en fini pas de prendre de la longueur vu que ça refrise dés que ça a poussé un peu et le reste est bien “plat”
Je ne parle pas de l’arrivée massive de cheveux blancs qui ont une autre texture plus proche du p.. de c.. qu’autre chose ni des nombreux épis qui envoie tout cela dans tous les sens, surtout à l’opposé du sens désiré
Un bonheur, en fait le long estplus facile à gérer au moins ils sont bouclés et le poids les fait tenir en place, alors quele court si je veux que ça soit bien il faut que j’y retourne très souvent pour éviter d’avoir la nuque et les côtés qui rebiquent
J’imagine à quel point tu dois pester en phase de repousse ! Comment les domptes-tu dans ces cas-là ?
Je tente de discipliner ça avec du gel ou des petites pinces ou un turban, un brushing lorsque j’ai vraiment le temps et que jeme sens douée ou parfois aussi je laisse le caniche s’exprimer et je mord si on m’en fait la remarque
Ah, moi, c’est plutôt le komondor mais j’ai déjà donné dans le caniche
Ce qui est bien en ce moment, c’est que les pinces et autres accessoires cheveux sont très à la mode !
J’ai les cheveux lisses qui ont tendance à onduler vers l’extérieur au dessus des épaules. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
C’est pas très beau, mais je commence à adopter le fer à lisser.
Oui, je vois. je trouve que c’est très mignon ! Tu n’as pas peur de t’abimer les cheveux avec un fer ?
Moi j’ai pas de soucis avec mes cheveux, je touche du bois, au moins jusqu’à maintenant et je prie qu’il en reste ainsi. Surtout pour le jour du mariage prévu en août.
Alors….. mais….. enfin…. quoi ? Il existe vraiment des femmes sur cette terre qui n’ont aucun problème avec leurs cheveux !!!!! Angie, tu m’épates !
)
(et psitt… quelle coiffure prévue pour le jour du mariage ?
oh là là, ne me branche pas là dessus, moi et mes cheveux …. ils ondulent, je les raidis tout ce que je peux, ils sont mixtes, ce qui est galère pour trouver des shampooings et soins appropriés, je les bichonne énormément, et je m’arrete là !!!
Si, si, je te branche !!! J’en ai tellement marre de mes cheveux que lire les histoires capillaires des autres me fait le plus grand bien
Flannie, c’est bien le seul truc où je n’ai aucun souci c’est bien mes cheveux. Mais faut dire que je suis tellement maniaque que j’en prends super soin.
Pour le mariage, j’hésite encore mais ce ne sera pas un chignon, du tout. Je trouve ça trop mariage justement. J’aimerais éviter ces clichés “parce que c’est un mariage, on peut se lâcher”.
De quel style est ta robe ?
Moi, figure toi que j’avais des cheveux plus grands que moi !!! Non, pas vraiment, mais jusqu’aux genoux. Je me demande à quoi je jouais? Et je les ai gardé longs très longtemps, très très longtemps… en raccourcissant un peu à chaque fois… Et là, dernier épisode en date : aujourd’hui, j’ai l’air - je ne sais comment dire, mais ils sont courts et raides, bon ils gonflent, forcément, mais je suis ravie !! Dès que je les aurais lavé, ils vont reprendre leur air fouillis, mais cette coupe les dynamise vachement. Cet été, je recoupe tout. Après des années sans aller chez le coiffeur, j’ai le démon de midi des cheveux. Et l’hiver prochain, je relaisse pousser. Je sens que je vais m’amuser comme une petite folle.
Avec un bustier. D’où les cheveux détachés.
Quand j’étais petite, horreur, ma mère me coiffait avec une choucroute sur la tête et parachevait la chose en me vêtant de robes-de-velours-bleu-roy-col-Claudine. Moi qui ne rêvais que de pantalons… Les poux, j’ai connu aussi mais pas de coupe courte, de la Marie Rose, ce machin beurk qui pue le vinaigre. Les pouxxx ont trépassé mais ma mère a gardé l’habitude de me faire des cures de Marie Rose, juste parce que ça faisait des beaux cheveuxxxx. Première coupe courte à 15 ans, puis re-pousse, puis re-coupe enfin, le yoyo habituel, n’est-il pas? Et au milieu de tout cela, des expériences plutôt étranges, cheveux verts avec le chlore de la piscine sur une couleur qui se voulait blond cendré, tu parles : caca d’oie veux-je dire !
Plus tard, pour un voyage au Maroc, je décidai de faire dans le pratique, pas de brushings pendant 45 jours, la solution, le défrisage. Heu… Je n’ai, en effet, pas eu besoin de brushings : tous mes cheveux étaient tombés dans la nuit….. Chauve ! comme un oeuf, comme le genou de Paris Hilton, comme Yul Briner. Ca a mis des mois à repousser. Je les ai gardés courts longtemps, façon garçon, pratique, facile à entretenir et… pas des masses féminin quand même ! Alors, pour fêter notre demi-siècle, je laisse mes cheveux vivre leur vie et, au lieu de les brimer avec des interventions sauvages de ciseaux en délire, nous avons décidé de grandir ensemble, eux et moi. Je gage qu’ils grandiront plus vite que moi.
Tous tombés en une nuit ??? Il faut que tu nous racontes….. je crois que tu vas faire la une vendredi
Ah, j’étais sûre que ça plairait le coup de la déshursitation sauvage. Ben écoute, ça m’inspire grave ces sujets pas si futiles au fond.
Et que oui, c’est tout sauf futile car la vie de nos cheveux est à la base (oserais-je dire à la “racine”) de bien des histoires que l’on pourrait raconter sur nos petites vies…