AFFICHES A L’AFFICHE
La galerie SIT DOWN présente du 19 mars au 9 mai 2009
« AFFICHES A L’AFFICHE »
La collection d’un passionné anonyme.
Tout a commencé dans les années 60, à l’époque où un étudiant à la Sorbonne récupère les affiches collées par les galeristes parisiens dans les vitrines de Saint Germain des Prés. Ce collectionneur discret garde ces documents précieusement et au fil du temps, la recherche d’affiches artistiques devient pour lui une obsession. Choisies pour leur beauté ou simplement pour le souvenir d’une exposition, tirées en très petits nombres n’excédant souvent pas 500 exemplaires, les affiches d’exposition anciennes, sont devenues 50 ans plus tard, des pièces recherchées.
La galerie SIT DOWN présente, du 19 mars au 9 mai 2009, une sélection de ces images rares et rend hommage aux galeries mythiques. De galeries, de musées et d’expositions personnelles ou collectives, les affiches invitent, informent, enseignent. Ce rectangle d’art est le premier lien entre un artiste et son public. A partir de 1945, les galeries parisiennes prennent l’habitude d’éditer une affiche pour leurs expositions. Si la plupart sont des reproductions d’une toile exposée, certaines, plus rares sont conçues par l’artiste lui-même. Picasso, Dubuffet, Combas et Cocteau par exemple ont composé beaucoup de leurs propres affiches d’exposition. Elles sont dans ce cas considérées comme des œuvres originales.
Concevoir une affiche c’est concevoir une image en fonction des exigences des mots, du format, de la composition, de la couleur et des techniques d’impression. L’affiche est un jeu artistique ou chaque élément se répond : le trait, le nom, le lieu, la date. Du dessin, de la lettre, de la couleur et du papier. Quatre mots suffisent à définir une affiche. A la fois témoins de leur temps et œuvres d’art à part entière, elles mettent la création contemporaine à la portée du plus grand nombre.
Le chef-d’œuvre possible par Thierry Devynck.
Conservateur à la bibliothèque Forney.
L’affiche d’exposition est aussi diverse que les artistes et les œuvres qu’elle sert. Elle peut être allusive, énigmatique, humoristique (c’est rare), ou bourgeoisement éprise de sérieux et de respectabilité officielle, sans jamais démériter. Il nous arrive d’en voir en ville d’assez quelconques, mais cela importe peu. Faisons comme avec les coquillages, avec les gens et tout le reste : trions, ne gardons que le meilleur, mais au moins sachons voir ce meilleur : ne passons pas à côté du chef d’œuvre possible.
Les affiches conçues et réalisée par l’artiste lui-même sont les plus recherchées. Celles des expositions du vivant de Picasso sont souvent des estampes originales de Picasso. Mais il ne faut pas dédaigner les feuilles réalisées d’après l’original, surtout quand c’est par des imprimeurs débordant de talent et sous la direction de l’artiste. Les affiches de Charles Sorlier et d’Henri Deschamps, chromistes chez Mourlot, sont justement célèbres et recherchées des amateurs. Chaque feuille trouve sa solution pour faire cohabiter image et lettre, en les séparant nettement, comme souvent dans les affiches que faisait Fernand Mourlot pour les musées nationaux, ou au contraire en cherchant à fondre l’un dans l’autre. Certaines affiches s’organisent comme la peinture elle-même (Alechinsky), d’autres ont leur économie propre, veulent rester des serviteurs en livrée et semblent nous dire « je ne suis qu’une affiche ». Ce ne sont pas ces documents modestes que les vrais amateurs aiment le moins. Et ce charme discret finit par être leur caractère premier. Ajoutons l’aspect sentimental auquel nous sommes sensibles tous : une affiche est aussi proche que ses tableaux de la personne de l’artiste ; nous l’aimons aussi pour cette familiarité-là. Si on m’offrait le papier ayant enveloppé la viande de Cézanne, je crois que je le garderais aussi.
Les affiches font partie de ce que les artistes laissent derrière eux, quelque part entre les lettres, les notes de fournisseurs, les œuvres dans les musées ou « en main privée » et les veuves abusives. Elles ont parfois traîné dans leurs ateliers. Portant macules, trous de punaises et marques de poussière, elles sont belles comme Cendrillon avant de se débarbouiller.
Il faudrait s’interroger sur le regard porté par les artistes sur leurs affiches. Elles leur font considérer leur œuvre non plus sur les cimaises des galeries ou dans le salon de leurs acheteurs, mais en ville. C’est l’occasion pour eux de vérifier si leurs tableaux « tiennent » (le mot est des artistes) dans ce décor indifférent ou hostile. C’est une expérience violente, à laquelle on ne résiste pas toujours. Déshabiller les tableaux de leurs cadres et les envoyer faire leur gymnastique tout nus dans la rue n’est pas sans risque. Un fauve tiendra mieux sur les mâts que la reproduction d’une peinture grise qui, faite pour l’atmosphère recueillie de l’avenue Matignon, fera triste figure sur la place du Palais-Royal. De même l’« art brut » d’un Dubuffet ne saurait aller sur le fond tout aussi brut de palissades de chantiers, et ainsi de suite. Longtemps les affiches d’exposition ont été recherchées par les amateurs qui ne pouvaient pas acquérir les peintures, dessins et sculptures des artistes qu’ils admiraient (il nous arrive à tous d’aimer au-dessus de nos moyens). C’est très bien ainsi, mais on s’aperçoit également que les riches collectionneurs veulent s’offrir aussi les affiches de « leurs » artistes, parce que ces estampes sont les témoins de l’œuvre et qu’elles y sont entrées pour services rendus. C’est donc justice de les accrocher à leur tour aux cimaises et de les faire figurer dans les catalogues raisonnés.
Informations pratiques
Exposition du 19 mars au 9 mai 2009
du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous
Galerie SIT DOWN : 4, rue Sainte Anastase, 75003 Paris
Tél : 01 42 78 08 07 - email : [email protected]
Tu cuisines ou tu t’épiles ?
Extrait de conversation :
- Ah mais avec ton budget, tu ne peux pas faire des plats cuisinés, si ?
- Ben non, répond l’une, tu manges du basique, du pas bon et tu te fais chier à table.
- Mais non, répond celle à qui la question s’adressait en premier (donc moi, oui, d’accord). Je fais des plats. J’achète des légumes de saison pas chers comme des carottes, je fais mijoter avec des herbes et…
- Oui, on est bien d’accord. Tu cuisines du basique mais tu ne fais pas de plats cuisinés.
- Euh…
Waouh ! Une grosse ampoule (ampoule économique, je précise) s’est allumée dans mon petit cerveau embrumé lors de ma dernière sortie filles. J’ai enfin compris pourquoi certaines personnes avec un budget alimentaire plus important que le mien se disaient pauvres tout en ayant des jambes parfaitement épilées : elles achètent des plats cuisinés !
Vous allez rire mais, moi, dans ma bulle, je n’avais pas compris. Je me demandais déjà depuis quelques temps comment quelqu’un qui avait le même budget alimentaire (pour 2) que moi pour nous quatre pouvait avoir du mal à acheter à manger en fin de mois. Je n’avais encore jamais fait le rapport entre son pot de cire et son micro-ondes (hormis le fait qu’il sert à faire fondre sa cire, bien entendu…)
Du coup, en ce début de mois, j’ai fait une expérience : dans les divers supermarchés où j’ai fait mes courses, j’ai zieuté deux promos de plats surgelés (hachis parmentier et lasagnes) ainsi que des offres sur des soupes en briquettes. Quatre soirs dans la semaine, j’ai fait de la soupe toute prête au lieu de la préparer moi-même. Avec des tartines beurrées et un peu de fromage, c’était succulent. En plus, nous avons retrouvé le goût des tomates, de l’oseille, du cresson (que je ne risque pas de cuisiner en hiver puisque ce n’est pas de saison)… sans compter que j’ai remplacé deux déjeuners maison par des plats surgelés deux midi dans la semaine et…
… Vous voulez savoir ?
Le goût n’était pas mauvais du tout, je me sens moins stressée, l’appart est un peu plus propre, j’ai même eu le temps de me regarder et me maquiller tous les jours, de jouer avec les petits sans dire « attends, je vais préparer les légumes, attends, je dois éplucher les pommes de terre, attends, il faut que fasse un bouillon »… Du coup, je me sens nettement moins fatiguée (même si cet article sur les qualités nutritionnelles de la soupe en brique vient de me faire froid dans l’estomac…)
Maintenant, il va falloir que je récupère ça sur mon budget du mois mais je n’ai plus un poil sur les gambettes et - ô miracle - mes WCs sont récurés et j’ai vu deux autres copines dans la semaine.
Et vous, adeptes ou pas du tout-prêt quand vous vous sentez dépassé(e)s ?
Le caca de mémé
Avec un titre pareil, vous allez voir que je vais attirer du beau monde sur ce blog… pourtant, nous sommes toujours bel et bien dans la rubrique des petits du mercredi !
« Le père Noël, il fait caca sur mémé. »
Et voilà comment on montre à toute une tablée de tantes et de grands-mères indignées à quel point nous avons bien éduqué notre enfant durant l’année qui vient de s’écouler.
Fin 2008, voyez-vous, il y a eu crise et crise. Il y a d’abord eu la crise financière internationale qui continue à faire des ravages puis la mienne, toute petite, riquiqui en comparaison mais tout aussi horripilante :
Quatpommes est entré dans sa phase « cacaboudin ».
Et dire qu’à 2 ans, il disait spontanément « Bonjour, monsieur. Pardon, madame. », il faisait de belles phrases bien construites et tout le monde vantait son beau langage. Qu’est-il advenu de mon ange blond discourant comme un futur énarque ? Pourquoi ? Dîtes moi pourquoi il passe ses journées à répéter « caca » par ci, « caca » par là ? C’est hor-ri-bleeeeeuuuh !!!
Du coup, Miette qui a 20 mois passe elle aussi son temps à répéter « caca », « pipi », « mémé ». La pauvre ! Elle ne la connaît presque pas car elle vit très loin de chez nous mais je suis sûre que ses oreilles morflent. Heureusement, cette « mémé » très infortunée dans la bouche de Quatpommes ne correspond en rien à ma vraie mémé qu’il n’a pas vu depuis très longtemps. C’est juste un mot qui le fait mourir de rire. Si vous ajoutez des petits noms comme « pipi » et « caca », là, c’est le bouquet de mémé !
C’est comme le plafond, tiens ! Qu’est-ce qu’il a le plafond ? Chaque fois que Quatpommes fait une bêtise et qu’on lui demande de s’expliquer, il nous répond que « c’est le plafond. » En plus, le plafond aussi fait caca chez nous…
Vous pouvez m’expliquer pourquoi tout ch.. chez moi et à quel âge cela s’arrête ?

