Les mères sont des stars comme les autres
En juin dernier, Le Harper’s Bazaar avait publié une interview de Gwyneth Paltrow dans laquelle elle parlait de son rôle de mère, de ses cheveux et de beaucoup d’autres choses. Comme j’ai la ferme intention de très bientôt vous parler de mes fesses (Poumok sait de quoi je parle ), je vous remets quelques extraits de cet article pour vous mettre en bouche avant le programme intensif qui nous attend, mesdames
Les gens qui me lisent depuis quelques temps déjà savent qu’on ne joue pas trop à pipoli-pipola par ici. Pourtant, une fois n’est pas coutume, il faut que je vous parle de mon aventure avec Gwyneth.
Est-ce que vous aimez Gwyneth Paltrow ?
Personnellement, je n’ai aucune opinion particulière sur cette actrice. Enfin, rectifions: je n’avais aucune opinion bien fondée sur la miss avant de lire un article sur le Harper’s Bazaar (vi, ça m’arrive !). Je la voyais juste un peu brindille et bonne actrice sans plus réfléchir à qui était la femme derrière ses rôles.
Maintenant, honnêtement, je la trouve super attachante car humaine et pas très différente du commun des mortels féminins.
Petite explication:
Gwyneth sait que ses cheveux ne sont pas que des cheveux mais le symbole des différentes étapes de sa vie:
(cherchez pas, je n’ai pas encore écrit la fin de ma saga sur mes cheveux ;-))
“I was very, very attached to my hair. I grew it when I was pregnant. I still had hair from when my father was alive. I made it like a talisman,” she explains thoughtfully. “And then I was ready to let go of it, and so I chopped it off and… aaah!” she exhales with feeling.
(traduction approximative: “j’étais très, très attachée à mes cheveux. Je les ai laissés pousser quand j’étais enceinte. J’en avais même qui dataient de l’époque où mon père était vivant. Je les chérissais comme un talisman et puis quand je me suis sentie prête à passer à autre chose, je les ai coupés. Aaah !” laisse-t-elle échapper dans un soupir de soulagement.)
Maintenant, Gwyneth a plein de projets.
Gwyneth sait ce que ce c’est que d’être totalement submergée par son rôle de mère, et ça, ça fait du bien à entendre:
She gets pragmatic. “If you don’t have time to go to the waxer, then shave your legs. Do little things that can get yourself back to feeling like your own person.” She gives a sensible smile and says, “You can obliterate yourself out of love and giving. And I don’t think that’s healthy.”
(elle devient pragmatique. “si vous n’avez pas le temps d’aller chez l’esthéticienne, rasez vous les jambes. Faîtes toutes ces petites choses qui vous aideront à vous sentir à nouveau vous-même. Elle sourit sagement et dit ” Vous vous donnez tellement que vous pouvez vous oublier au-delà de l’amour et je trouve que ce n’est pas sain du tout.”)
Gwyneth flippe un peu à l’idée de reprendre le boulot après son long “congé maternité”.
Disons plutôt qu’elle a mis sa carrière en berne depuis la naissance de son premier enfant en 2004 (tiens, ca me rappelle quelqu’un…)
Gwyneth is not afraid to admit to feelings of vulnerability about returning to leading-lady status. “In this business, they don’t look back, and they’re particularly harsh to women. I’m not 25; I’m 35. I’m not someone to discover; I’m someone who people know. I mean, it’s all ego, but you start to feel like, Oh, no, I worked so hard to get somewhere, and what if I can’t get back there again?”
(”Dans ce boulot, ils ne regardent pas en arrière et sont particulièrement durs avec les femmes. Je n’ai plus 25 ans, j’ai 35 ans. Je ne suis pas quelqu’un que l’on découvre. Les gens me connaissent déjà. Après, ce n’est qu’une question d’ego mais vous commencez à vous dire “Oh non, j’ai travaillé tellement dur pour y arriver ! Et si je n’arrivais plus à remonter au top ?” Là, c’est une traduction vraiment très approximative, j’admets :-))
Gwyneth bosse dur pour retrouver un corps de femme après 2 grossesses.
Merci de me le dire car je commençais à croire que le dieu des célébrités n’était pas le même que le mien.
Today, even in her off-duty duds, Gwyneth looks remarkably different from the last time we sat down together two years ago. Then Moses was but a two-month-old babe in a car seat, and Gwyneth, still sporting gorgeously fecund curves, was, in her own memorable description, “a milk machine.” Today her body is so trim and taut, you could bounce a teaspoon off it. “Oh, my God, I’ve worked out like crazy,” she says, laughing and grimacing simultaneously.
(Là, je n’ai vraiment plus le temps de tout traduire donc j’irai juste à l’essentiel, d’accord ? Aujourd’hui, Gwyneth a l’air vraiment différente de celle qu’elle était lors de notre précédente rencontre il y a 2 ans, dit la journaliste. A cette époque, Moses n’avait que 2 mois et Gwyneth, affichant encore joliment ses rondeurs de grossesse, se qualifait elle-même de “machine à lait”. Aujourd’hui, son corps est si svelte et longiligne qu’on pourrait faire rebondir une petite cuillère dessus (euh.. Help pour la traduction de la dernière expression !) “oh mon dieu, j’ai fait de l’exercice comme une forcenée, dit-elle, riant et grimaçant à la fois.)
Son secret ?
Avec mes 20 kgs à perdre, vous imaginez bien que c’est ça qui m’intéresse le plus.
Des pilates avec sa copine Madonna et la meilleure coach des stars qui veulent perdre du poids après-grossesse. Au bout de 10 jours, il paraît qu’on voit déjà des résultats.
“after all, the mission to get into shape after having a baby is as much about taking control of your life again as it is about aesthetics. “All the negative things have actually ended up being really positive because they’ve kick-started me into thinking how I want to look for the rest of my life. And you know, I don’t want to look like a mother who doesn’t care. For myself, for my work, and for my relationship, I want to look good.”"
(après tout, se remettre en forme après avoir eu un enfant est aussi important pour reprendre le contrôle de sa vie que pour l’esthétique. “toutes les choses négatives ont fini par se transformer en positif parce qu’elles m’ont poussée à me demander à quoi je voulais vraiment ressembler pour le reste de ma vie.Et vous savez, je ne veux pas ressembler à une mère qui ne prend pas soin d’elle. Pour mon travail, mon couple et moi-même, je veux avoir l’air bien.)
Amen
Gwyneth sait que la maternité peut-être source de plénitude pour certaines et un calvaire pour d’autres (et parfois même les 2, non ?)
Gwyneth admits she had a hard time with both her pregnancies (”My mother loved each one to bits; she felt alive and beautiful. I wanted to throw up all the time”) — so hard, in fact, she has declared she is unlikely to ever get pregnant again. “I may force myself to do it one more time,” she admits today, “because the result is so worth it. And also my dad said to me that his only regret in life was that he had only two children and he didn’t have more.”
(Gwyneth admet que ces grossesses n’ont pas été toutes roses (ma mère, dit-elle, a adoré chaque instant de chacune de ses grossesses, elle se sentait vivante et belle. Quant à moi, j’avais envie de vomir tout le temps.)Tellement peu rose en fait qu’elle ne pense pas être à nouveau enceinte. “Je me forcerais peut-être une dernière fois, admet-elle toutefois, car le résultat en vaut vraiment la peine ! Et puis mon père m’a toujours dit que son seul regret dans la vie n’était que d’avoir eu 2 enfants et pas plus.”)
Et puis, en ce qui concerne la politique…
Elle supporte Obama.
“I don’t feel there’s any lip service with [Obama]. I don’t feel like he’s one of those jaded politicos who say one thing and are talking out of both sides of their mouth. I also feel we’ve done such incredible damage to our reputation - and as someone who lives outside America for half the year, I overhear things that I wish I didn’t overhear. A lot of people in the West think that we’re not very sensitive to the rest of the world, and I think that having a president called Barack Hussein Obama in 2008 says that we are part of the world and we don’t want to make unilateral decisions about the fate of all of us. I just pray to God that he wins.”
(Je ne pense pas qu’Obama essaie de nous bercer avec de belles paroles. Il ne m’a pas l’air d’être un de ces politiciens blasés qui dit une chose pour en faire une autre. Nous (=les américains) avons causé énormément de tort à notre réputation et, pour quelqu’un qui vit en dehors des Etats-Unis la moitié de l’année, j’entends des choses que j’aurais espéré ne jamais entendre. Beaucoup d’occidentaux pensent que nous ne sommes pas sensibles au reste du monde et je pense qu’avoir en 2008 un président qui s’appelle Barack Hussein Obama voudrait dire que nous faisons partie du monde et que nous ne voulons pas prendre de décisions unilatérales pour notre avenir. Je prie pour qu’il gagne.)
Elle doit donc être ravie aujourd’hui !
Finalement, si on remplumait le corps de Gwyneth Paltrow et mon compte en banque, nous serions comme deux soeurs
Profitez bien de ces derniers instants de repos entre deux microbes, mesdames, car début février, je vais vous parler de coach sportif et d’éducation spartiate. Un programme à faire peur.. mais que, voulez-vous, j’ai besoin de motivation avant le printemps
* Photo du Harper's Bazaar de juin 2008
Grosse colère
Il y a deux semaines, je vous parlais du doudou méchant de Claude Ponti, un livre qui traitait deux points avec beaucoup de finesse:
1) l’influence des autres sur nos actes
2) ce qui se cache réellement derrière la méchanceté.
Aujourd’hui, je vais aborder un sujet bien plus simple au travers d’un autre petit livre de la collection Lutin Poche de l’Ecole des Loisirs. Il s’agit de la colère. Je dis que c’est un sujet “simple” car c’est un sentiment que nous connaissons tous. Que nous soyons heureux ou malheureux, “gentils” ou “méchants”… que nous ayons un an ou soixante-cinq ans, nous connaissons tous ce sentiment mais comment l’expliquer aux enfants pour qu’ils vivent au mieux leur colère sachant que les adultes eux-mêmes ne maîtrisent pas toujours les leurs ? D’ailleurs, faut-il réellement maîtriser nos colères ?
En attendant de discuter de tous ces points avec vous, je vous invite à feuilleter et offrir aux plus jeunes ce petit livre de Mireille d’Allancé sur la “Grosse colère”. Sur 30 pages, elle met en scène un petit garçon, Robert, qui rentre à la maison après une mauvaise journée et qui sent, au fur et à mesure de la soirée, une chose terrible monter en lui jusqu’à ce que…
Je vous laisse découvrir la suite de l’histoire par vous-même.
En donnant une forme et une couleur à la colère, Mireille d’Allancé permet aux plus petits de mieux comprendre ce qu’il se passe en eux quand ce sentiment monte, monte… et peut même aider certains adultes très “soupe au lait”
Chez nous, la colère s’évacue en tapant sur de gros coussins. Et chez vous ?
* images extraites du livre “Grosse Colère” de Mireille d’Allancé aux éditions Lutin Poche de l’Ecole des Loisirs.
Le corps est un long fleuve tranquille…
“When you’ve had children, your body changes; there’s history to it. I like the evolution of that history; I’m fortunate to be with somebody who likes the evolution of that history. I think it’s important to not eradicate it.”
N’ayez crainte: je ne vous parlerai ni de mon embouchure ni de l’estuaire dans lequel je me jette. Je constate simplement, en regardant, cette photo, que le corps est comme un long fleuve - tranquille pour certains, agité pour d’autres. Celui de Cate Blanchett est sublime. Et pourtant, elle a accouché pour la 3e fois il y a moins d’un an !
En lisant l’article que Vanity Fair lui a consacré ce mois-ci, j’ai retenu ces quelques phrases inscrites plus haut en anglais : « Quand vous avez des enfants, votre corps change. Il a une histoire. J’aime l’évolution de cette histoire et j’ai la chance de vivre avec quelqu’un qui aime l’évolution de cette histoire. Je pense qu’il est important de ne pas l’éliminer (en référence ici à la chirurgie esthétique). »
Les mots de Cate Blanchett m’ont rappelé un extrait d’Arlington Park (Rachel Cusk aux éditions de l’Olivier) dans lequel Sully regardait son mari.


(Cliquez sur l’image pour mieux lire l’extrait)
J’aimais l’image du corps devenu village mais je préfère encore cette idée de long fleuve dont il faut respecter l’histoire et apprendre à l’aimer.
* Photos: Annie Leibovitz pour Vanity Fair (styled by Michael Roberts)
Mes premières photos “streetstyle” !
La semaine dernière, vous auriez normalement dû voir sur le petit mag des photos de mon premier “shooting de rue” avec une parfaite inconnue. J’en avais envie depuis longtemps sans pour autant vraiment oser. Entre une certaine timidité, les loulous qui courent dans tous les sens, la poussette, l’appareil à dégainer et la peur de me prendre un coup de parapluie sur la tête, j’avais bien du mal à passer à l’action. Pourtant, quand on se targue de préférer parler de style que de mode, les mots finissent par ne plus suffire.
C’est donc dans l’optique d’immortaliser les différents styles que je croisais chaque jour que je suis partie en “chasse” de gentilles personnes à photographier mardi dernier. Il faisait beau. Les gens semblaient revigorés. Les premières fashion addicts que j’ai croisées étaient si hautaines que je n’ai pas eu envie de les approcher. Les suivantes se promenaient au milieu de groupes de personnes que je n’avais pas le coeur de séparer en demandant à l’une de poser et pas à l’autre puis je suis allée au parc jouer avec Miette (oui, je sais: ma vie est très dure…) Une heure plus tard, j’ai abandonné l’idée de prendre qui que ce soit en photo. Je suis partie faire mes emplettes. En route, j’ai eu un gros coup de coeur pour une dame d’une cinquantaine d’années qui semblait sortir d’une animation de Tim Burton. Je lui ai souri avec tant d’enthousiasme qu’elle a pris l’air troublé. Finalement, je n’ai pas osé lui demander de poser. Même si avoir l’air d’un personnage du grand Tim me semble être un compliment, il ne l’est peut-être pas pour tous… La différence est belle à mes yeux mais elle ne l’est pas forcément pour celui ou celle qui la porte. Un peu plus loin, j’ai une vue une très belle femme tellement à la mode qu’elle ne m’inspirait rien. Je croise souvent ce genre de femmes. Elles ont tout pour elles sauf l’originalité.
Enfin, au détour d’une rue, j’ai aperçu une petite cape passer à toute allure sous mon nez. Elle semblait pressée mais sa cape et sa jupe boule (qui en fait était une robe) m’ont tellement plu que j’ai tenté de la rattraper avec ma poussette et c’est avec un faible “mademoiselle ?” que je l’ai abordée.
Autant vous dire tout de suite que je ne suis pas douée pour l’approche en pleine rue. Un jour, j’ai tant effrayé ma grand-mère en lui sautant dessus qu’elle a manqué d’avoir une attaque… Heureusement pour moi, la jeune fille à la cape ne parut pas le moins du monde troublée par ma demande. Elle était pressée mais charmante et dispo. Moi, ne voulant pas l’ennuyer, j’ai dégainé mon appareil, tenté de prendre quelques photos très vite et… j’ai râté mon coup.
Je me suis ainsi rendue compte que le plus dur n’était pas d’aborder les gens mais de prendre leur style en photo…
Merci Laetitia pour ton temps et ta gentillesse !
les crêpes à la pâte de Speculoos
J’ai beau vivre loin du Nord aujourd’hui, je n’en garde pas moins la nostalgie de certains parfums, de certains goûts…comme la tarte au sucre candy de ma mémé, les crêpes à la vergeoise, les salades de betteraves rouges dont la couleur me rebutait parfois, la confiture à la rhubarbe… et le goût du speculoos.
Ce petit biscuit que l’on dévorait avidement lors de la Saint Nicolas me laisse toujours de doux souvenirs. C’est en Belgique que je me souviens avoir vu le speculoos désacralisé la première fois sous la forme d’un petit gateau vendu dans un étui transparent et rouge, le speculoos Lotus. C’est aux Pays-Bas que j’ai appris à l’émietter pour le mélanger à de la crème épaisse et de la cannelle pour en faire de délicieux gâteaux et c’est dans les Alpes que j’en ai retrouvé sous forme de pâte à tartiner début décembre au rayon du Nutella. Autant vous dire que j’en ai acheté plus d’un pot depuis.
Après en avoir mis sur mes tartines, sous mes tartines, entre deux tranches de pain blanc et de gâteau, sur mes crêpes, j’ai commencé à en ajouter à mes pâtes à gâteaux pour tester toutes les possibilités de cuisine qui s’offraient à moi avec la pâte à tartiner au Speculoos de Lotus. La génoise au speculoos est délicieuse mais je préfère faire la pâte sans speculoos et tartiner ensuite mes tranches de génoise de speculoos. Le gateau au yaourt et au speculoos est divin et a grand succès dans la cour de récré. Les sablés au speculoos ne sont pas mal non plus et vous font passer pour une Bree Hodge avec une facilité déconcertante.
Quelques cuillères de cette pâte qui fleure bon l’enfance du Nord et vos recettes les plus classiques deviennent magiques. Dimanche dernier, je me suis même amusée à en mettre dans ma pâte à crêpes.
Après avoir mélangé 300g de farine, 60g de sucre et une pincée de sel, j’ai creusé un puits, ajouté deux cuillères à soupe bien bombées de pâte à tartiner speculoos, 1 cuillère à soupe d’huile, 3 oeufs et un peu de lait. J’ai touillé lentement pour obtenir une pâte épaisse puis j’ai versé petit à petit le lait que j’ai mélangé avec un fouet.
Une heure plus tard, après avoir laissé reposer la pâte au frais, j’ai fait ma première crêpe. Malgré le fait qu’elle était râtée, la pâte avait une bien joli couleur légèrement plus brunie que celle d’une crêpe classique. Au bout de quelques crêpes, j’avais carrément l’impression d’être en Belgique. le goût, le parfum… tout y était.
Prochaine étape, m’offrir un gaufrier, brancher “le bruiteur” de mes enfants sur le mode “mer” et penser très fort que je suis sur la plage d’Oostende avec ma pâte de speculoos…
Avec ce billet, je participe au jeu gourmand de Miss Brownie
Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
Aujourd’hui nous ouvrons la rubrique du mercredi !
… Ca y est ? Vous les avez gentiment installés sur le canapé devant un dessin animé ? On peut commencer ?
Comme aujourd’hui est le jour de “repos” de nos chers enfants, j’ai proposé à Ninon de consacrer nos pages du mercredi aux enfants… pardon, je voulais dire… aux enfants et à leurs mamans ;-)
Pour ne pas être qualifiées de mères indignes, nous ne vous proposerons que des notes assez courtes, histoire que nous ne consacrions pas notre journée qu’à bloguer (non mais, enfin !)
Pour Noël, Troispommes (qui, du haut de ses 4 ans, doit être rebaptisé « Quatrepommes ») a reçu une ribambelle de livres. Parmi eux, j’en ai retenu deux qui traitent de sujets importants comme la colère et la méchanceté de façon très intelligente. Aujourd’hui, je ne vous parlerai que du premier.
Le premier s’intitule « Le doudou méchant » (Claude PONTI aux éditions Lutin de Poche de L’Ecole des Loisirs). Sur 52 pages joliment illustrées, Claude Ponti nous raconte l’histoire d’un petit garçon qui va faire plein de méchantes choses parce que son doudou les lui aura suggérées.
L’histoire commence ainsi :
« Un matin, en fouillant dans le grenier, Oups trouve un Doudou. Tout plat, tout triste et tout abandonné au fond d’un coffre. »
Ce doudou, d’apparence très sympathique, va l’entraîner à faire tant et tant de bêtises que tout le village va se mettre en colère contre l’odieux petit Oups. Bien sûr, comme vos âmes bienveillantes de mamans le devinent, cette histoire se terminera bien mais à quel prix ?
Même si j’ai toujours un peu de mal à entrer dans l’univers de Ponti dès les premières pages de ses livres, je crois que Quatrepommes ne se laisse pas impressionner. Peu importe s’il sait ou non ce qu’est une blayette, il s’adapte à l’univers du petit Oups. Moi, avec mon esprit plus rigide, j’ai besoin de saisir l’univers du petit gars avant de m’approprier l’histoire.
Est-cela qui, justement, fait la différence entre les enfants et les adultes ?
Toujours est-il que cette histoire de doudou est très intéressante à cette époque de la vie de Quatrepommes, une dure époque durant laquelle on copie bien souvent les copains en disant ensuite « Mais c’est pas moi ! C’est lui qui montre le mauvais exemple ! » Je n’ai jamais tant entendu cette phrase que depuis son entrée en moyenne section…
Mais ce livre va plus loin, nous suggérant que la méchanceté peut avoir ses raisons et qu’on peut peut-être la soigner avec un peu d’attention… ce à quoi je crois fortement chez les jeunes enfants, pas vous ?
* Images extraites du livre de Claude Ponti. Merci de ne pas les utiliser hors de ce contexte.
Le statut d’auto-entrepreneur: qu’en pensez-vous ?
Vous avez dû entendre parler ci et là ces derniers temps du statut d’auto-entrepreneur. En effet, depuis le 1er janvier des régies comme ebuzzing demandent à ce que les blogueurs qui touchent des revenus via les publi-communiqués adoptent ce statut pour être payés.
Le statut d’auto-entrepreneur ou “entrepreneur individuel”, est instauré par la Loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 du 4 août 2008, Titre 1 chapitre I.
Ce statut s’adresse en particulier aux personnes qui ne veulent pas nécessairement créer une société commerciale pour exercer leur nouvelle activité et souhaitent pouvoir débuter ou arrêter facilement leur activité indépendante. Que vous soyez étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d’emploi ou retraité etc… ce statut s’applique.
La déclaration et le paiement des charges sociales est par exemple simplifiée, de plus il faut retenir qu’avec ce régime, si vous n’encaissez rien, vous ne payez rien! Vous n’aurez pas non plus de cotisations sociales à régulariser l’année suivante.
(extrait du courrier)
Le cerveau embrumé par les fêtes, je suis allée faire une demande de documentation sur le site www.lautoentrepreneur.fr en me demandant si cette mesure était réellement intéressante pour tout le monde. Jusqu’à présent, ces revenus ne devaient être déclarés que sur la déclaration d’impôt ce qui ne changeait pas grand-chose pour la plupart des blogueurs. Aujourd’hui, je me pose des questions:
- Est-ce qu’un “big blogueur” qui gagne 200 euros par pub (ce qui peut revenir à un petit smic à la fin du mois s’il fait des publi-communiqués régulièrement) gagne à devenir auto-entrepreneur ?
- Est-ce qu’un “petit blogueur” (notez bien les guillemets, hein) n’a pas intérêt à arrêter net les publi-communiqués plutôt que d’opter pour ce statut ?
Comme le rappelle Mlle GIMA:
Le statut d’auto-entrepreneur offre un avantage supplémentaire qui est l’exonération temporaire de taxe professionnelle. Or, cette exonération prend fin au bout de trois ans d’activité. Il faut donc bien prendre en compte cet élément dans un plan d’avenir de cette situation.
Des questions de la sorte, je pense que nous (= les blogueurs qui font occasionnellement des publi-communiqués) nous en posons tous. Aussi, je vous invite à lire les fiches de “tata Gima” sur le statut d’auto-entrepreneur (les questions à se poser + comment faire sa déclaration).
Que vous soyez blogueurs ou lecteurs, qu’en pensez-vous ?

