Planning positif de rentrée… affaire à suivre !

Posted in Dernières notes, La mode by L'escarpin on septembre 16th, 2009

Patrick Swayze est mort, Peter Falk est atteint d’Alzheimer, mon vieux voisin a encore essayé de se jeter par la fenêtre ce matin … Sinon, tout va bien, c’est la rentrée. Il fait gris, on a perdu 12 degrés en deux jours, j’ai des ganglions comme des balles de ping-pong. Le loyer augmente, l’électricité aussi, sans parler de nos abonnements aux transports en commun et la cantine… Les deux mots les plus tendance en ce septembre de m..de sont « crise » et « grippe ».

Croyez pas qu’il serait temps qu’on se booste le bulbe du bonheur ???

M’en vais rechercher mes jambières fluo* et on en reparle, mes petits chaussons…

*Sinon, j’achète celles-ci chez Topshop, question de survie…

accessoire malgré lui…

Posted in La mode by Flannie on août 19th, 2009

J’ai trouvé bien malgré moi hier comment accessoiriser mes tenues les plus strictes.

Vêtue d’un débardeur ample au décolleté froncé et d’une jupe noire un peu étroite, j’ai passé une journée à peu près normale : course-poursuite avec mon escarpin qui préférait chaumer plutôt que me chausser, bisous, câlins avec les enfants et tâches de chocolat (d’où l’intérêt de porter parfois des débardeurs aux rayures marron et noires…), maquillage approximatif souffrant de la chaleur environnante, coiffage également approximatif dû à mon sempiternel manque de temps et puis zou, slalom dans le bus, salutation polie à ce charmant monsieur qui me sourit chaque matin. A chaque fois, j’essaie de prendre un air détaché mais je sais bien, malgré moi, que je rougis. Hier matin, par contre, je me suis dit « Tiens, je n’aurais pas dû mettre un soutien-gorge à armatures. C’est très inconfortable ! » mais je ne pouvais décemment pas remettre ma baleine en place devant lui, ce qui ne manqua pas de me faire encore plus rougir. La journée est passée à un rythme fou. A ma sacro-sainte pause pipi du début d’après-midi, j’ai trouvé que mon décolleté pendait un peu trop. Et ce fichu soutien-gorge. ! Une heure plus tard, penchée sur mon clavier à essayer de retirer les miettes de mes McVitties d’entre les touches, j’ai soudain aperçu entre mes seins quelque chose qui était trop gros pour être un bouton, un peu trop lisse et brillant aussi (un scarabée ?)… puis un petit corps jaune est apparu, bientôt suivi par des mains en plastique prêtes à se saisir de mes touches. Retenue par ses chaussures d’un goût douteux, une petite bonne femme Playmobil venait de s’embrocher à mon décolleté, sortant de mon soutien-gorge (sans armature) comme un polichinelle hors de sa boîte en dentelle.

J’ai ri tout ce que j’ai pu en soupçonnant une certaine jeune enfant d’y avoir glissé là sa maman en plastique préférée. Finalement, je l’ai laissée accrochée à mon décolleté jusqu’à la fin de la journée. Après tout, le style maman, on l’a ou on ne l’a pas ;-)

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Alabama Song

Posted in Book Club, La mode by L'escarpin on août 8th, 2009

« Il en est qui se cachent pour voler, pour tuer, pour trahir, pour aimer, pour jouir. Moi, j’ai dû me cacher pour écrire. J’avais vingt ans à peine que déjà je tombai sous l’emprise - l’empire - d’un homme à peine plus vieux que moi qui voulait décider de ma vie et s’y prit très mal. »

Une fois sec, j’ai quitté Annecy et Bvlgari pour l’Alabama et Gilles Leroy[1]. En un aller-retour, j’ai fait la connaissance d’une femme hors du commun, une femme que j’ai vu vivre, frémir, aimer, jouir, marcher toujours un peu plus près du précipice jusqu’à sombrer avec une élégance que même la folie n’a pu lui enlever.

Je veux parler ici de Zelda Fitzgerald, l’épouse du célèbre écrivain américain Francis Scott Fitzgerald. D’elle, je ne savais rien avant d’ouvrir ce livre primé par le Goncourt en 2007.De lui, je connaissais The Great Gatsby (Gatsby le magnifique), Tender is the Night (Tendre est la nuit), L’étrange histoire de Benjamin Button et Un diamant gros comme le Ritz.

Je ne le trouvais pas formidable même si Zelda, elle, voulait bien croire au début de leur histoire qu’il serait un des plus grands écrivains des Etats-Unis et peut-être même du monde. Tandis que mes compagnons de wagon n’avaient d’yeux que pour L’élégance du hérisson que j’avais déjà lu et relu avant de partir, je découvrais le destin hors du commun de cette femme inoubliable. Mon talon frémit plus d’une fois de dégoût tandis que j’entrais un peu plus dans la vie de Scott lui-même. Qui aurait voulu être l’épouse de cet alcoolique au talent tout relatif ? ai-je pensé au détour de quelques pages…

Un extrait parmi tant, peut-être parce que j’ai encore plus aimé cette femme après ces quelques lignes, moi qui rêvait d’être ballerine sous mon escarpin et qui n’ai jamais osé re-forcer le destin :

Je voulais être une ballerine. On ne commence pas la danse à trente ans, m’avait dit Lioubov, mais j’ai posé une belle liasse de billets verts sur la table. « J’ai vingt-sept ans, madame. Et j’ai dansé, enfant, jusqu’à seize ans. » Elle a haussé les épaules et tiré plus fort sur la cigarette rose à bout doré. « Alors, c’est à peine si vous aurez besoin de moi. »

J’aurais voulu qu’on me laisse le temps. Avant d’être étoile, avant même d’être corps de ballet, qu’on me laisse être une débutante, une petite fille à tutu ridicule, un petit rat menu et rapide. A vingt-huit ans, on n’a plus le temps. C’est fichu, me disaient les yeux peints de Lioubov… »

Bien sûr, Giles Leroy nous rappelle que ce livre dans lequel il prête sa plume à Zelda n’est qu’œuvre de fiction - une fiction fort bien documentée, du reste - mais comment ne pas prendre parti pour celle qui a été internée par son mari à plusieurs reprises, celle qui a dû se cacher pour aimer et écrire ?

Quand j’ai refermé mon livre, Zelda n’était déjà plus dans le wagon. Alors, vite, avant que son ombre disparaisse, j’ai fait miens les derniers mots de Gilles Leroy et lui ai murmuré à mon tour : « Adieu, Zelda. Ce fut un honneur. »

Si vous avez un peu d’ironie et beaucoup d’élégance, vous le rangerez dans Gatsby, le dernier né de chez Longchamp

et vous relirez Gatsby le magnifique par la même occasion !


[1] Gilles Leroy est né en 1958. Après des études de lettres, il devient journaliste et publie son premier roman en 1987. Il quitte Paris en 1995 pour s’installer dans un hameau du Perche. Il est l’auteur notamment de Machines à Sous (prix Valérie Larbaud 1999), L’amant russe (2002), Grandir (2004), Champsecret (2005), et Alabama Song, récompensé par le prix Goncourt en 2007.

MECANISME DE LA FUSION, part 2: Une même quête ?

Posted in La mode, Les Hommes by Flannie on juillet 31st, 2009

Depuis ma précédente note sur les hommes et les sacs à main, mon idée se conforte. Il est aussi dur de trouver le sac idéal qu’épouser le prince charmant. J’ai fait cette constatation à la lecture de L’art de la simplicité dans lequel Dominique Loreau cite en 16 points ce que doit être un bon et beau sac. Ces 16 critères essentiels ne sont pas sans rappeler ce qu’on peut attendre d’un homme à mon avis…

Pour elle, le sac idéal doit:

  1. être aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur (un peu comme Richard Gere depuis qu’il verse dans le bouddhisme),
  2. être de prix mais d’apparence simple (comme mon homme à moi, nanana…)
  3. faire office d’objet de décoration et apporter une touche d’élégance sur un canapé ou à vos pieds (à mes pieds, oui, je veux bien ;-))
  4. faire office d’accessoire de mode, au bras ou sur les genoux (je préfère au bras parce qu’avoir Richard Gere sur mes genoux… pfff)
  5. être doux au toucher et ne pas écorcher la main (ni la joue, ni la bouche tant qu’à faire !)
  6. procurer un plaisir secret chaque fois qu’il est utilisé (oui, oh ouiiiiiiiiiiii !)
  7. se métamorphoser de façon attrayante au fil du temps. Un bon sac devrait durer plusieurs décennies. un sac neuf n’est pas beau. Patience (vous notez les filles ?)
  8. être assez neutre pour s’harmoniser à toute votre garde-robe (et à toute votre clique de copines)
  9. être fabriqué dans un cuir souple grâce à des peaux de bêtes élevées dans de bonnes conditions et bien nourries. (demandez lui s’il a été allaité)
  10. ne pas craindre la pluie (surtout si vous rêvez de l’emmener vivre avec vous en Angleterre)
  11. avoir une bandouillère ni trop courte ni trop longue (no comment)
  12. être conçu avec des clous à sa base pour pouvoir être posé au sol sans risque d’être taché (mon homme aurait plutôt besoin d’un bavoir XL)
  13. être à votre taille afin de flatter votre silhouette. (juste un peu plus grand que moi et plus large ferait donc l’affaire)
  14. être sans angles durs (qui tuent féminité et douceur) ni formes trop rondes (autrement: régime et pierre ponce pour Albert)
  15. ne jamais peser, plein, plus de 1.5kg (mettez le au gin plutôt qu’à la bière)
  16. être agréablement rempli (no comment sinon on va me considérer comme une fille matérialiste et intéressée)

Franchement, vous ne trouvez pas que, entre homme et sac, c’est un peu la même quête ?

Mécanisme de la fusion

Posted in La mode, Les Hommes by Flannie on juillet 17th, 2009

Je ne suis pas très sac à main mais il faut bien admettre qu’il y a des moments dans la vie d’une femme où le sac à main s’impose. A une party, par exemple. Ou à un entretien. Ou à une réunion de filles chiquissimes. Difficile de s’y rendre avec un tailleur ou une petite robe d’été et un sac à dos, n’est-ce pas ?

Après un an de poussette fourre-tout, j’ai décidé de m’offrir un sac de fille pour la rentrée, un truc qui encombre les mains, qui glisse tout le temps de l’épaule, qui a une capacité de stockage ridicule… mais qui est diablement féminin.

C’est mon sac, mon petit sac en cuir lilas acheté dans un magasin de dégriff pour trois fois rien. Après l’avoir eu pendu à mon bras pendant toute une matinée, j’ai décidé de l’appeler Lily.

Ben oui, je suis profondément animiste. Je vénère mes tasses à thé, j’embrasse ma voiture, je parle à mes lampes comme à mes lapins… Pourquoi ne donnerais-je pas un nom à mon sac ?

Les it bags du moment portent pour la plupart un prénom: Marcello (qu’est-ce qu’il est beau le Marcello !), Billy, Kelly, Birkin, Raoul… Il parait, d’après la maison Cartier, que c’est pour “souligner le rapport de séduction quasi fusionnel du sac que l’on choisit, qui séduit et qui fait des envieuses.”

Cela explique peut-être pourquoi j’ai eu peu de sacs à main depuis mon adolescence mais beaucoup de sacs à dos. Mes rapports fusionnels n’ont jamais duré plus longtemps que les sacs à 3 centimes vendus à la caisse de mon supermarché.

Je ne suis pas une fille fusionnelle, voilà tout. J’ai quand même cherché à créer une illusion d’intimité avec ce sac.

- Chéri, tu veux bien me passer mon Lily, stiouplé ?

- Ton quoi ?

- Ben mon sac…

- T’as vu mon chéquier ?

- Oui, il est dans la poche intérieure de mon Lily.

- et le gel 1eres dents ?

- Mais dans mon Lily, voyons !

Franchement, ça ne marche pas. La fusion ne s’est pas encore produite entre mon bout de cuir et moi. Lily ne reste pour moi qu’un sac, un joli sac de fille - mon joli sac de fille, certes, mais un sac quand même.

Peut-être que je m’empêche tout simplement d’avoir une relation intime avec mon sac à main parce que je lui ai donné un prénom de fille.

J’aurais dû faire comme Jérome Dreyfuss et l’affubler d’un prénom de footballeur.

Non

Si j’avais dû tomber raide dingue d’un sac, il aurait fallu l’appeler “Sean” ou “Elliot”, des prénoms qui me font vraiment frémir.

Le Sean aurait été coupé dans un beau cuir marron digne d’une fauteuil de gentlemen’s club avec une glissière rouge pour l’insolence et une fine anse rigide pour l’élégance. L’Elliot aurait plutôt été un large cabas taillé dans la peau d’un méchant dragon terrassé par le plus valeureux de tous les chevaliers, Sean le preux cuirassé en personne.

Comme je n’ai pas un smic à mettre dans un sac, aussi beau et luxueux soit-il, je me console en me disant que, à défaut, j’ai un homme, un vrai. Pas aussi fin qu’un Sean (prononcez “chone”, please, pas “chine”) mais c’est un modèle tellement unique que je ne l’échangerai pour rien au monde.

Mon homme, c’est un peu une besace, à mi-chemin entre la besace de l’étudiant et celle de l’ouvrier. Le grain de son cuir est magnifique, un peu vieilli par endroit mais ça lui donne un charme vintage qui me laisse raide dingue. C’est une belle besace en cuir marron avec une doublure en velours côtelé - solide la doublure, très solide, comme la bandoulière d’ailleurs - ni fine, ni large mais incroyablement solide et un peu râpeuse sur la peau nue. Il porte deux grandes poches devant fermées par glissière et une grande poche intérieure dans laquelle s’ébrouent gaiement petites pièces et miettes de biscuit. Dans la partie centrale, on trouve des tas de magazines d’informatique et la revue technique d’une vieille 4L. En fouillant bien, on parvient à en extirper aussi quelques tomes d’une quelconque décalogie de SF et une pierre d’alun.

C’est un sac pratique - pas un mari qu’on trimballe dans les soirées pour porter notre boîte de tampon - c’est un sac pour la vie, solide, large, beau et assez souple.

Et votre homme à vous, quel genre de sac est-il ?

Humeurs et petites choses…

J’aime le mot “humeur”. J’aime parce que j’en change souvent mais aussi parce que j’aime humer, humer l’air, l’air du temps, tant de choses, choses en l’air, l’air du temps … et on recommence.

Bref, certains trouveront peut-être cette note un tantinet futile mais j’ai tellement de découvertes à vous faire partager que j’ai opté pour la version télégramme au lieu d’un exemplaire bloguesque de Guerre et Paix en attendant de futures notes plus élaborées sur chacun de ces sujets.

1) Humeur de la semaine:

2) Dans mes oreilles cette semaine:

La B.O de Good Morning England parce que je ne changerai pas

3) Mon coup de coeur design de la semaine:

La Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais

4): Dans mon lecteur DVD cette semaine:

Un des meilleurs Bond à mon avis !

5) A mes pieds cette semaine:

Les Fit Flop: des tongs absolument géniales qui permettent de se muscler tout en marchant… le pied, quoi !

6) Sur ma table de chevet cette semaine:

Avant de découvrir le film…

7) La sortie ciné de la semaine:

Une de mes actrices préférées dans l’adaptation d’un de mes livres préférés… J’ai hâte !

Dans la bibliothèque des enfants cette semaine:

Une merveille de petite histoire très drôlement illustrée par Sandrine Lhomme aux éditions Balivernes !

9) Sur ma peau cette semaine:

Un soin bio plutôt prometteur: Sève fraîche lumineuse de Vegeticals

10) Dans mon assiette cette semaine:

Des tartelettes aux abricots inspirées par notre ami Proust, à découvrir ainsi que d’autres recettes dans le somptueux livre “La cuisine selon Proust” aux éditions du Chêne (dans la même collection que “La cuisine des fées”)

In His Shoes

Posted in La mode by Flannie on mai 27th, 2009

Un petit mot aujourd’hui pour vous dire que vous pouvez retrouver les créations de Michel Tcherevkoff au Musée de la Mode d’Hasselt, en Belgique (non mais, ça suffit, les Belges avec votre glace aux speculoos et vos expos tout aussi tentantes ?)

La collection des sublimes « shoe fleur » fera partie d’une exposition intitulée « In Her Shoes » (« dans ses chaussures » pour les non-anglophones). Michel Tcherevkoff y sera d’ailleurs ce vendredi pour présenter ses créations et échanger avec les invités.

Cette exposition sera ouverte jusqu’au 8 novembre 2009 et retracera l’histoire de la chaussure féminine de 1900 jusqu’à nos jours.

Vous pourrez également contempler ces créations au Luton Museum Stockwood Discovery Center à Luton, en Angleterre, en août et septembre.

Quant à la fameuse question que PCR et moi nous posions par rapport à la part de féminité impressionnante de l’artiste, Michel répond:

“Je ne me suis jamais posé la question mais on me l’a déjà dit plusieurs fois. J’aime les femmes plus que les hommes. J’aime les gâter, leur faire plaisir, les rendre heureuses sans pour autant être un coureur de jupons. Peut-être suis-je né quelque part entre Mars et Vénus, peut-être plus près de Vénus ?

J’ai aussi grandi entouré par plus de femmes que d’hommes: ma mère, ma soeur, ma grand-mère, leurs amies à toutes et je me souviens de ce que ma soeur me racontait à propos de ses petits amis, tout ce qu’ils disaient et faisaient mal. Cela a dû me rester !”

Merci Michel !

Education spartiate

Posted in La mode by Flannie on mai 5th, 2009

« Les Spartiates prospérèrent en temps de guerre, mais connurent le déclin dès qu’ils atteignirent une position de suprématie ; ils ne comprirent pas ce que signifiait “vivre en temps de paix” et n’attachèrent aucune importance à une autre forme d’entraînement qu’à l’entraînement à la guerre » (Aristote, Politique, Livre II)

J’ai eu beau savoir tout l’été dernier que les spartiates étaient des plus tendances, j’ai bien eu du mal à imaginer comment une paire de ces sandales pouvait rendre la jambe glamour…

… jusqu’à ce que je croise cette jeune femme en pleine rue.

J’ai alors compris que n’était pas spartiate qui veut.

Tout d’abord, il faut avoir le look guerrier pour porter des spartiates. De longues séances de gym et d’endurance sont nécessaires pour arriver à obtenir un corps aussi athlétique que celui des soldats de Sparte. Si vraiment vous êtes allergique au sport, vous pouvez opter pour des charentaises. Je ne crois pas que les habitants de la Charente soient tous des soldats professionnels.

Une fois le mollet galbé et la cuisse fuselée, on opte pour des spartiates hautes, voire même très hautes, condition sinéquanone pour une glamour attitude. On évite les spartiates hautes noires quand on est aussi bronzé qu’un petit poulet prêt à cuire et on laisse tomber complètement la spartiate si on a une très mauvaise circulation, sous peine de ne plus ressembler à un valeureux soldat de la mode mais à un saucisson bien ficelé.

Si vous n’êtes pas très grande, il faut absolument porter cette paire de spartiates avec un short galbant. N’oubliez donc pas de travailler vos fessiers pour avoir le popotin qui sourit naturellement car les spartiates à talons plats peuvent donner un air plus “tassé” qu’élancé.

Sparte ne s’étant pas construite en un jour, j’ai commencé tout doucement à me galber cet hiver mais le résultat est si peu probant que je vais virer à l’éducation charentaise, je crois…

Qui tente les spartiates cet été ?

Les fesses de ces messieurs

Posted in La mode by Flannie on avril 26th, 2009

Il m’est arrivé un truc relativement sympa vendredi. Je me suis faîte draguer. Oh, juste un peu. Rien qu’un peu. Mais cela est devenu tellement rare en ce qui me concerne qu’il est bon que je le note quelque part dans ma cervelle. En plus, le type était hyper mignon ! Un peu plus jeune que moi, très grand, élancé, l’allure féline, le sourire ravageur…. A se demander s’il n’était pas juste en train de se limer les griffes sur ma personne avant de s’attaquer à la prochaine svelte jeunette du quartier…

De toute façon, je vous rappelle que je suis mariée. Enfin, c’est surtout à moi-même que j’ai rappelé que j’étais mariée tandis qu’il m’enveloppait de son regard de braise. Difficile de l’oublier avec le soleil qui faisait scintiller mon alliance…ou la petite personne qui criait « craya ! craya[1] ! » dans la poussette que je tenais à bout de bras…

Toujours est-il que se faire draguer 5 mns fait grand bien à l’âme et au teint et que j’aurais tort de m’en priver. J’en étais là de mes profondes pensées cartésiennes quand soudain il s’est tourné et là, flop. Berk. Mon émoi s’est transformé en effroi.

Il portait un de ses jeans que je ne supporte pas. Un de ceux qui tombent bien en dessous des fesses et donne l’impression que sa couche s’est détachée et qu’il en a plein le pantalon. Je ne vous raconte pas ma déconfiture en regardant le félin soudain sans grâce s’éloigner.

Non mais qui vous a appris à vous habiller comme cela, jeunes hommes ? Qui a pu vous faire croire que montrer votre cul en pleine rue était un tant soit peu sexy ?

Arrêtez, s’il vous plait ! C’est moche. Horrible, hideux, je vous dis. Et pourtant, Dieu sait si j’aime regarder les fesses des hommes, si rebondies et invitantes que je ne suis pas sûre que ce soit Eve qui ait tendu la pomme à Adam, voyez-vous. Pour moi, un beau fessier masculin, c’est comme un bon camembert : moulé à la louche, au bord ferme mais au cœur tendre… et surtout bien emballé pour qu’il ne déborde pas quand il est bien fait ! Mais là, le pantalon qui descend si bas, je ne peux pas. Même avec le plus beau caleçon du monde par-dessous. J’ai juste l’impression, messieurs, que vous vous êtes fait dessus et que vous marchez comme des petits gosses qui perdent leurs pantalons sur la route des WC.

Ca me rappelle ce que disait un copain de fac lors de nos longs apéros aux terrasses des cafés. Il répétait sans cesse que les femmes courtes vêtues dans la rue n’attiraient pas son regard. A l’époque, je le trouvais hypocrite, persuadée que si un décolleté vertigineux passait à côté de nous il serait le premier à y plonger. Mais non, il affirmait qu’il préférait imaginer la poitrine d’une femme se balançant sous les mailles d’un pull à petit décolleté - ou même à col roulé- que de tout avoir au balcon.

Depuis que les jeunes hommes se sont mis au « pantalon qui tombe », je le comprends. Déjà à l’époque du jean moulant, j’avais quelques problèmes à accepter le fait qu’on savait avant même d’avoir testé la marchandise si le type était circoncis ou non. Il n’y avait plus de surprise, mes pauvres dames… Maintenant, avec le pantalon qui tombe sur les genoux, c’est le sacro-saint fessier de ces messieurs qui s’en retrouve désacralisé.

Pitié, messieurs, rhabillez-vous pour mieux nous laisser vous admirer…



[1] Comprendre : « manger, manger ! »

Bouquets de souliers

Posted in Book Club, La mode by Flannie on avril 23rd, 2009

Préfacé par Salvatore Ferragamo et introduit par Diane Von Furstenberg (la maman de la chicissime robe protefeuille), Bouquets de souliers réunit tant de somptueuses créations qu’il est difficile de le décrire sans user de superlatifs à outrance.

Quelle féerie, ne trouvez-vous pas ?

Comme un livre de mode suivant les saisons, Bouquets de souliers est découpé en quatre parties, fall, resort, spring, bridal, assortissant à ses chaussures des sacs en fleurs et autres végétaux.

Sur chacune de ses créations, Michel Tcherevkoff a travaillé plusieurs jours, se rendant tous les matins au marché aux fleurs de son quartier pour y rencontrer « la » fleur qu’il transformerait en chaussure imaginaire (une seule espèce de fleurs par chaussure) pour les princesses qui peuplent nos rêves. A l’instar de la bonne marraine fée de Cendrillon, il a beaucoup d’imagination et, de sa baguette magique (et de longs jours de travail) il parvient à transformer une simple tige en talon vertigineux ou une feuille en botte pour le plaisir de nos yeux.

Aujourd’hui, l’artiste travaille sur plusieurs autres projets similaires, notamment une collection de papillons faits à partir de fleurs (j’en ai vu quelques-uns : ils sont époustouflants !) et une collection d’images de lingerie dans la lignée des Bouquets de souliers splendides, délicates, féeriques, érotiques…

Vous pourrez également retrouver certaines de ses créations du 30 mai au 08 novembre 2009 lors de l’exposition « In Her Shoes » au musée de la mode de Hasselt en Belgique. Je vous en reparlerai très bientôt.

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Toutes les images sont extraites du site Welcome Books (copyright Michel Tcherevkoff)

Retrouvez les épisodes 1 et 2 ici et ici

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“Bouquets de souliers”

De Michel Tcherevkoff

Aux Editions du Chêne