Tim & Tim on Sunday Evening

Posted in Dernières notes, La mode, La photographie, la presse by L'escarpin on septembre 27th, 2009

Juste pour le plaisir des yeux et de l’imaginaire, Tim Burton revisite la mode de cette saison sous l’objectif d’un de mes photographes préférés, Tim Walker, pour le Harper’s Bazaar.

Laissez-vous inspirer…

*Crédit photos: Tim Walker
* Photo 1: manteau Salvatore Ferragamo/robe et chaussures Tao Comme Des Garçons/veste et gants Rodarte/pantalon Phi/bottes Nicholas Kirkwood pour Rodarte.///// Photo 2: robe Louis Vuitton/ceintures et bottes Gucci/robe de bal Jean-Paul Gaultier Atelier/escarpins Yves saint Laurent.///// Photo 3: top et gants Giorgio Armani/bodysuit Emilio cavallini/culotte Rigby & Peller/chaussures Yves Saint Laurent.///// Photo 4: vestes Jean-Paul Gaultier et Balmain/jupe Balmain/chaussures Nina Ricci/accessoire de tête Shona Heath.///// Photo 6: robe et chaussures Givenchy par Ricardo Tisci/chapeau Philip Treacy pour Alexander McQueen/collants Gerbe. ///// Photo 7: robe, soutien-gorge et culotte Dolce et Gabbana/gants Cornelia James/collants Wolford/chaussures Yves Saint Laurent.

Les mères sont des stars comme les autres

Posted in la presse by Flannie on janvier 30th, 2009

En juin dernier, Le Harper’s Bazaar avait publié une interview de Gwyneth Paltrow dans laquelle elle parlait de son rôle de mère, de ses cheveux et de beaucoup d’autres choses. Comme j’ai la ferme intention de très bientôt vous parler de mes fesses (Poumok sait de quoi je parle ), je vous remets quelques extraits de cet article pour vous mettre en bouche avant le programme intensif qui nous attend, mesdames

Les gens qui me lisent depuis quelques temps déjà savent qu’on ne joue pas trop à pipoli-pipola par ici. Pourtant, une fois n’est pas coutume, il faut que je vous parle de mon aventure avec Gwyneth.

Est-ce que vous aimez Gwyneth Paltrow ?

Personnellement, je n’ai aucune opinion particulière sur cette actrice. Enfin, rectifions: je n’avais aucune opinion bien fondée sur la miss avant de lire un article sur le Harper’s Bazaar (vi, ça m’arrive !). Je la voyais juste un peu brindille et bonne actrice sans plus réfléchir à qui était la femme derrière ses rôles.
Maintenant, honnêtement, je la trouve super attachante car humaine et pas très différente du commun des mortels féminins.

Petite explication:

Gwyneth sait que ses cheveux ne sont pas que des cheveux mais le symbole des différentes étapes de sa vie:

(cherchez pas, je n’ai pas encore écrit la fin de ma saga sur mes cheveux ;-))

“I was very, very attached to my hair. I grew it when I was pregnant. I still had hair from when my father was alive. I made it like a talisman,” she explains thoughtfully. “And then I was ready to let go of it, and so I chopped it off and… aaah!” she exhales with feeling.
(traduction approximative: “j’étais très, très attachée à mes cheveux. Je les ai laissés pousser quand j’étais enceinte. J’en avais même qui dataient de l’époque où mon père était vivant. Je les chérissais comme un talisman et puis quand je me suis sentie prête à passer à autre chose, je les ai coupés. Aaah !” laisse-t-elle échapper dans un soupir de soulagement.)
Maintenant, Gwyneth a plein de projets.

Gwyneth sait ce que ce c’est que d’être totalement submergée par son rôle de mère, et ça, ça fait du bien à entendre:

She gets pragmatic. “If you don’t have time to go to the waxer, then shave your legs. Do little things that can get yourself back to feeling like your own person.” She gives a sensible smile and says, “You can obliterate yourself out of love and giving. And I don’t think that’s healthy.”
(elle devient pragmatique. “si vous n’avez pas le temps d’aller chez l’esthéticienne, rasez vous les jambes. Faîtes toutes ces petites choses qui vous aideront à vous sentir à nouveau vous-même. Elle sourit sagement et dit ” Vous vous donnez tellement que vous pouvez vous oublier au-delà de l’amour et je trouve que ce n’est pas sain du tout.”)

Gwyneth flippe un peu à l’idée de reprendre le boulot après son long “congé maternité”.

Disons plutôt qu’elle a mis sa carrière en berne depuis la naissance de son premier enfant en 2004 (tiens, ca me rappelle quelqu’un…)
Gwyneth is not afraid to admit to feelings of vulnerability about returning to leading-lady status. “In this business, they don’t look back, and they’re particularly harsh to women. I’m not 25; I’m 35. I’m not someone to discover; I’m someone who people know. I mean, it’s all ego, but you start to feel like, Oh, no, I worked so hard to get somewhere, and what if I can’t get back there again?”
(”Dans ce boulot, ils ne regardent pas en arrière et sont particulièrement durs avec les femmes. Je n’ai plus 25 ans, j’ai 35 ans. Je ne suis pas quelqu’un que l’on découvre. Les gens me connaissent déjà. Après, ce n’est qu’une question d’ego mais vous commencez à vous dire “Oh non, j’ai travaillé tellement dur pour y arriver ! Et si je n’arrivais plus à remonter au top ?” Là, c’est une traduction vraiment très approximative, j’admets :-))

Gwyneth bosse dur pour retrouver un corps de femme après 2 grossesses.

Merci de me le dire car je commençais à croire que le dieu des célébrités n’était pas le même que le mien.
Today, even in her off-duty duds, Gwyneth looks remarkably different from the last time we sat down together two years ago. Then Moses was but a two-month-old babe in a car seat, and Gwyneth, still sporting gorgeously fecund curves, was, in her own memorable description, “a milk machine.” Today her body is so trim and taut, you could bounce a teaspoon off it. “Oh, my God, I’ve worked out like crazy,” she says, laughing and grimacing simultaneously.
(Là, je n’ai vraiment plus le temps de tout traduire donc j’irai juste à l’essentiel, d’accord ? Aujourd’hui, Gwyneth a l’air vraiment différente de celle qu’elle était lors de notre précédente rencontre il y a 2 ans, dit la journaliste. A cette époque, Moses n’avait que 2 mois et Gwyneth, affichant encore joliment ses rondeurs de grossesse, se qualifait elle-même de “machine à lait”. Aujourd’hui, son corps est si svelte et longiligne qu’on pourrait faire rebondir une petite cuillère dessus (euh.. Help pour la traduction de la dernière expression !) “oh mon dieu, j’ai fait de l’exercice comme une forcenée, dit-elle, riant et grimaçant à la fois.)

Son secret ?

Avec mes 20 kgs à perdre, vous imaginez bien que c’est ça qui m’intéresse le plus.
Des pilates avec sa copine Madonna et la meilleure coach des stars qui veulent perdre du poids après-grossesse. Au bout de 10 jours, il paraît qu’on voit déjà des résultats.

“after all, the mission to get into shape after having a baby is as much about taking control of your life again as it is about aesthetics. “All the negative things have actually ended up being really positive because they’ve kick-started me into thinking how I want to look for the rest of my life. And you know, I don’t want to look like a mother who doesn’t care. For myself, for my work, and for my relationship, I want to look good.”"
(après tout, se remettre en forme après avoir eu un enfant est aussi important pour reprendre le contrôle de sa vie que pour l’esthétique. “toutes les choses négatives ont fini par se transformer en positif parce qu’elles m’ont poussée à me demander à quoi je voulais vraiment ressembler pour le reste de ma vie.Et vous savez, je ne veux pas ressembler à une mère qui ne prend pas soin d’elle. Pour mon travail, mon couple et moi-même, je veux avoir l’air bien.)
Amen

Gwyneth sait que la maternité peut-être source de plénitude pour certaines et un calvaire pour d’autres (et parfois même les 2, non ?)

Gwyneth admits she had a hard time with both her pregnancies (”My mother loved each one to bits; she felt alive and beautiful. I wanted to throw up all the time”) — so hard, in fact, she has declared she is unlikely to ever get pregnant again. “I may force myself to do it one more time,” she admits today, “because the result is so worth it. And also my dad said to me that his only regret in life was that he had only two children and he didn’t have more.”
(Gwyneth admet que ces grossesses n’ont pas été toutes roses (ma mère, dit-elle, a adoré chaque instant de chacune de ses grossesses, elle se sentait vivante et belle. Quant à moi, j’avais envie de vomir tout le temps.)Tellement peu rose en fait qu’elle ne pense pas être à nouveau enceinte. “Je me forcerais peut-être une dernière fois, admet-elle toutefois, car le résultat en vaut vraiment la peine ! Et puis mon père m’a toujours dit que son seul regret dans la vie n’était que d’avoir eu 2 enfants et pas plus.”)

Et puis, en ce qui concerne la politique…

Elle supporte Obama.

“I don’t feel there’s any lip service with [Obama]. I don’t feel like he’s one of those jaded politicos who say one thing and are talking out of both sides of their mouth. I also feel we’ve done such incredible damage to our reputation - and as someone who lives outside America for half the year, I overhear things that I wish I didn’t overhear. A lot of people in the West think that we’re not very sensitive to the rest of the world, and I think that having a president called Barack Hussein Obama in 2008 says that we are part of the world and we don’t want to make unilateral decisions about the fate of all of us. I just pray to God that he wins.”
(Je ne pense pas qu’Obama essaie de nous bercer avec de belles paroles. Il ne m’a pas l’air d’être un de ces politiciens blasés qui dit une chose pour en faire une autre. Nous (=les américains) avons causé énormément de tort à notre réputation et, pour quelqu’un qui vit en dehors des Etats-Unis la moitié de l’année, j’entends des choses que j’aurais espéré ne jamais entendre. Beaucoup d’occidentaux pensent que nous ne sommes pas sensibles au reste du monde et je pense qu’avoir en 2008 un président qui s’appelle Barack Hussein Obama voudrait dire que nous faisons partie du monde et que nous ne voulons pas prendre de décisions unilatérales pour notre avenir. Je prie pour qu’il gagne.)

Elle doit donc être ravie aujourd’hui !

Finalement, si on remplumait le corps de Gwyneth Paltrow et mon compte en banque, nous serions comme deux soeurs

Profitez bien de ces derniers instants de repos entre deux microbes, mesdames, car début février, je vais vous parler de coach sportif et d’éducation spartiate. Un programme à faire peur.. mais que, voulez-vous, j’ai besoin de motivation avant le printemps

* Photo du Harper's Bazaar de juin 2008

Le corps est un long fleuve tranquille…

Posted in la presse by Flannie on janvier 26th, 2009

“When you’ve had children, your body changes; there’s history to it. I like the evolution of that history; I’m fortunate to be with somebody who likes the evolution of that history. I think it’s important to not eradicate it.”

N’ayez crainte: je ne vous parlerai ni de mon embouchure ni de l’estuaire dans lequel je me jette. Je constate simplement, en regardant, cette photo, que le corps est comme un long fleuve - tranquille pour certains, agité pour d’autres. Celui de Cate Blanchett est sublime. Et pourtant, elle a accouché pour la 3e fois il y a moins d’un an !

En lisant l’article que Vanity Fair lui a consacré ce mois-ci, j’ai retenu ces quelques phrases inscrites plus haut en anglais : « Quand vous avez des enfants, votre corps change. Il a une histoire. J’aime l’évolution de cette histoire et j’ai la chance de vivre avec quelqu’un qui aime l’évolution de cette histoire. Je pense qu’il est important de ne pas l’éliminer (en référence ici à la chirurgie esthétique). »

Les mots de Cate Blanchett m’ont rappelé un extrait d’Arlington Park (Rachel Cusk aux éditions de l’Olivier) dans lequel Sully regardait son mari.

(Cliquez sur l’image pour mieux lire l’extrait)

J’aimais l’image du corps devenu village mais je préfère encore cette idée de long fleuve dont il faut respecter l’histoire et apprendre à l’aimer.


* Photos: Annie Leibovitz pour Vanity Fair (styled by Michael Roberts)

Quand Winslet devient Deneuve…

Posted in la presse by Flannie on décembre 5th, 2008

Il y a des femmes qui ont un talent fou, un charme certain, une « gueule » mais qui ne sont pas forcément d’une beauté époustouflante (selon les critères de notre société actuelle, bien évidemment).

Il y a des femmes que le monde trouve belles mais qui ne m’inspirent rien quand je les regarde. Cela me met même mal à l’aise de ne rien ressentir du tout en les voyant.

Et puis il y a…

Ces clichés de Steven Meisel pour le Vanity Fair de novembre m’ont complètement « bluffée »

Vous avez vu cette allure, cette classe, ce glamour ? Finalement, c’est plus facile d’incarner Deneuve que Winslet, elle à qui l’on demandait de maigrir avant de lui donner un rôle n’a rien à envier à notre Deneuve nationale.

Deedee

Posted in la presse by Flannie on octobre 9th, 2008

Bonjour, Deedee !

Hello de lu !

Bienvenue sur Le théorème de l’escarpin !

Tu es mariée, tiens un blog à succès depuis maintenant 3 ans et travaille depuis quelques temps à la rédaction du site de Cosmopolitan. Alors, Deedee = femme comblée ?

Femme comblée, indéniablement, même s’il est parfois difficile de concilier toutes ces activités ! En même temps, je l’ai bien cherché, ça m’apprendra.

Et femme surbookée aussi, j’imagine ?

C’est un peu l’horreur et le pendant négatif des projets persos et professionnels qui se cumulent, parce que je le veux bien (ahah), encore une fois.
Blague à part, moi qui suis plus dans la spontanéité, j’ai un peu de mal à planifier, organiser, régir. Les journées sont complètement dingues, les week-end toujours trop courts. J’essaye autant que faire de peut de garder du temps pour mes amis, entre autres, mais j’avoue galérer pas mal par moment !

Comment parviens-tu à concilier ta vie de femme, de blogueuse (je rappelle que Deedee publie une note par jour sur son blog depuis maintenant 3 ans) et ton métier ?

Sans y réfléchir, en fait, avant tout parce qu’être femme et être blogueuse ne sont pas antinomiques, bien au contraire ! Et puis, depuis quand devrait-on s’épanouir dans un seul domaine ? Je crois qu’à l’instar de beaucoup, beaucoup d’autres personnes, je suis multi-facettes, multi-envies, multi-projets, multicolore (et en prime, je suis super drôle aujourd’hui).
Etre femme me passionne (même si j’adorerais pouvoir tester l’option “mec” pendant quelques heures), mon métier me passionne, mon blog me passionne.
En somme, je suis une femme de passion (wow, la phrase choc !), je ne sais pas vivre sans. C’est sûrement comme ça que je tiens.


3 ans sur la toîle, 1251 billets… Cela en fait des notes et des commentaires ! Quel est ton meilleur souvenir ? Et le pire ?

Meilleur souvenir : aucun en particulier, c’est plus une question de durée et de magie un peu inexpliquée. C’est vrai ça, je sais bien que mon blog est la 8ème merveille du monde, mais je suis toujours épatée et touchée que des lecteurs soient fidèles, que ce soit depuis la première heure ou pas. Et je suis toujours très touchée par les gestes de solidarité qui peuvent exister entre blogueurs et entre lecteurs.

Le pire : il y en a plusieurs… et je préfère leur accorder l’attitude qui leur sied le mieux : l’oubli.

Globalement, une des choses que j’abhorre est le phénomène de starisation qui entoure les blogueurs. Certains nous placent sur un piédestal, d’autres nous encensent. Plusieurs fois, dans la rue, on s’est jeté sur moi (ok, j’en fais trop, on m’a approchée serait plus exact :)) pour me demander avec beaucoup de timidité si c’était bien moi, “deedee”. Oui, c’est moi, et vous pouvez AUSSI faire ce que je fais, tout cela n’a absolument rien d’extraordinaire.
J’ai l’air de déconner, comme ça, mais c’est assez flippant d’y être confronté car totalement injustifié, à mon humble avis.

Il y a 2 questions que j’aimerais personnellement te poser:

1) comment es-tu tombée dans la blogosphère ?

Je voue une sorte de culte à Internet. Je ne vais pas me lancer dans un 3615 MaVie (même si c’est un peu le but d’une interview…!) mais clairement, j’ai assez rapidement tanné mes parents pour qu’ils acceptent que notre vieux PC soit raccordé au web.
Et puis j’adore écrire. Et partager.
Tu vois où je veux en venir : écriture + web + partage = qui mieux que le blog pouvait répondre à ces attentes ?!

2) qu’est-ce qui t’a attirée dans le projet chez Cosmo ?

Ahah, énormément de choses !

Avant tout, le fait d’adapter un magazine sur la toile, conserver son esprit, son ton et sa ligne éditoriale tout en changeant de média et en proposant un contenu complémentaire. C’est ultra passionnant, et pas toujours facile, aussi.
Ensuite, parce qu’être journaliste web est non seulement une fonction en pleine expansion, mais aussi quasiment un aboutissement, en ce qui me concerne.
Eh puis, le fait que Cosmo soit un magazine féminin est une sorte de défi personnel. Quand j’ai fait des études, on m’a expliqué que les canards féminins étaient incompatibles avec l’intellectualisme de mise là où j’étais. Etudier ou se régaler de la presse féminine : il fallait choisir et afficher clairement son camp. ça le faisait vachement plus de lire Libé, Courrier International ou Le Monde que Cosmo, Elle ou Marie-Claire.
C’est un aspect des choses qui m’a toujours laissée grandement perplexe et qui m’a aussi laissé quelques séquelles : je n’aime pas lire mes canards féminins dans le métro, par exemple.
Travailler pour un titre de presse féminin était donc un défi personnel aussi à ce titre !
Et puis, je l’avoue, j’ai toujours beaucoup aimé Cosmo. Avec 20 ans, c’est un des seuls magazines féminin que j’ai suivi avec la plus grande assiduité depuis… au moins 15 années.

J’ai toujours rêvé d’être une petite mouche dans les coulisses d’un grand magazine… Tu peux nous raconter une journée chez Cosmo ?

Je travaille sur le web hein, pas pour le magazine, même si nous partageons les mêmes locaux

Je ne suis pas trop du matin, j’arrive donc sur le coup des 9h30 (non, JAMAIS plus tard bande de mauvaises langues !).
Premier réflexe : afficher le site. Juste comme ça, pour voir le nombre de commentaires laissés par les internautes, voir quels sont les sujets qui ont bien marché.
Je dépiaute ensuite les emails reçus depuis la veille (et ça, les emails, c’est un vrai cauchemar. Parce qu’entre les emails pros, les emails blogs et les emails persos, je ne te dis pas le temps que tu peux passer uniquement à lire tout ça !)
Je relis et valide les articles soumis par les internautes depuis la veille.
Je checke avec l’animatrice éditoriale du site le to do de la journée : dossiers et articles à rédiger, infos à trouver, chantiers divers et variés sur lesquels nous devons nous pencher. On priorise tout ça et on s’attelle à la tâche, entre deux coups de fil de relance des attachées de presse qui veulent s’assurer que tu as bien reçu le communiqué sur la fête à la saucisse et si oui ou non, tu comptes en parler sur le site parce que bon, cette info elle est tellement Cosmo.
Coups de fil aux attachées de presse pour récupérer visuels et infos utiles à nos dossiers, rédaction d’articles ou de dossiers, planification de tournage etc. : on ne s’ennuie pas.
La pause dej se fait en général à la cantoche (là, je sens bien que je te fais rêver).
L’après-midi se déroule peu ou prou comme la matinée, avec des réunions par-ci par-là, ponctuées de blagues potaches (4 joyeux drilles dans le bureau…) ou de karaokés… colorés.
Vers 17h, c’est le coup de booste : comme d’hab, je n’ai pas vu l’après-midi passer, comme d’hab, j’ai encore un milliard de trucs à faire, comme d’hab, ça me stresse un peu.
Tout ça jusqu’à 19h / 20h : eh oui, je suis une petite veinarde puisque les locaux ferment à cette heure-ci, youpi.

Trépidant, isn’t it ?!

2 mots sur cette “puissance frivole” qui te passionne (= la presse féminine) ?

2 mots ?? Tu es dure avec moi ! Le sujet me passionne, ça n’est rien de le dire.

En France, on a toujours eu un problème avec ce type de presse. Enfin, si j’en crois le livre de Vincent Soulier Presse Feminine, La puissance frivole que je suis en train de dévorer. Produire un tel type de contenu est tout simplement assimilé à tout, sauf à une forme d’intelligence.
Quand tu tiens un blog de fille, c’est un peu la même chose, en pire. Et pour cause : tout le monde n’a pas la plume d’une Sophie Hénaff ou d’une Sophie Fontanel ! L’auteur d’un blog de fille est souvent, pour ne pas dire systématiquement, considéré comme une dinde décérébrée et dépourvue de jugeotte.
Ce contre quoi je m’insurge, évidemment. Du rôle philosophico existentiel de la culture et autre paradigmes sérieux, j’en ai bouffé, si je puis me permettre, pendant un bon moment. Pas que ça n’était pas intéressant, loin s’en faut, mais soyons honnêtes : certains aiment bien se tripoter la nouille et produire des réflexions aussi tortueuses qu’indigestes.
Moi, j’aime me prendre la tête sur certains sujets, (la géopolitique m’intéresse par exemple à plus d’un titre), mais je ne vois pas l’intérêt d’exposer mes élucubrations existentielles sur un blog.
Je pense qui plus est que beaucoup de personnes sous-estiment la puissance de la presse féminine, et ce, à plus d’un titre…

J’aurais encore mille choses à dire sur le sujet, mais on me fait signe que là, j’ai déjà largement dépassé les 2 mots.. !

Nous sommes de plus en plus nombreuses à nous plaindre du décallage entre “les femmes des magazines” et ce que nous sommes réellement. Qu’en penses-tu ?

Je pense qu’on confond trop souvent blogs de fille et presse féminine. Les deux n’ont juste rien à voir, même s’ils peuvrent traiter des mêmes sujets !

Sur un blog, tu vas chercher de l’info à laquelle tu t’identifies facilement, pour discuter, partager, recueillir une info avant de t’acheter un produit. En gros : tu es aux prises avec une réalité, qu’elle soit fantasmée ou non.
Pour moi, le but de la presse féminine est tout autre. Son rôle premier est de faire rêver. Quand j’ouvre un magazine, je n’ai pas envie de voir madame Michu avec son tablier à fleur élimé et rapé. Non. J’ai envie de voir une madame Michu transcendée par des gestes simples, un joli maquillage soigné, une jolie tenue.
Quand je lis un magazine, c’est aussi pour me tenir au courant des dernières nouveautés, qu’elles aient trait à la mode ou à la beauté, mais aussi à la “Culture” ou à d’autres sujets plus sérieux. Pour autant, je ne vais pas forcément avoir envie de m’offrir tout ce que le magazine me présente (quand bien même, ce serait bien impossible !).
Et puis tout n’est pas systématiquement déconnecté de la réalité dans un magazine féminin : tous étayent un grand nombre de leurs articles sur des témoignages de lectrices, proposent des sujets qui nous parlent etc. Non ?

Maintenant, est-ce que tu as 5 mns pour te prêter au jeu des questions “de filles” ?

Comme tu es sur Le théorème de l’escarpin, je vais te poser quelques questions, tu t’en doutes, sur les chaussures et toi…

Si tu étais un escarpin, tu serais…

Un escarpin vertigineux et sexy à souhait tout en étant confortable. Ben oui, tant qu’à faire, autant être une utopie !

Quelle est ta paire de chaussure favorite ?

Une seule paire ? Non mais tu as vu la tronche de mon placard à chaussures ? en choisir une seule ?! Bon. Euuuuuh alors ma paire des Prairies de Paris camel, confortables à se damner, fines, jolies, je les aime à la folie. Elles n’ont qu’un défaut, hélas de taille : leur piètre qualité. Je regrette presque de les avoir achetées, même si c’était en soldes presse.

La chaussure de tes rêves, ce serait…

Ben un peu comme mon escarpin utopique de la première question : une chaussure confortable et ultra féminine, qui mette mon cuissot en valeur et qui me permette de trotter ad libidtum dans les rues de Paris..

Tu aimes te maquiller ?

Je n’aime pas en faire des tonnes mais oui, j’aime bien me maquiller. Je me sens nue, sans maquillage. Et puis avec mon teint d’endive, c’est juste nécessaire…

Quels sont tes produits fétiches ?

* La crème nirvanesque de Nuxe. J’aime tout : son odeur, sa texture..
* Mon baume à lèvres Carmex qu’on trouve maintenant chez Monop (c’est moins snob, mais plus pratique, aussi)
* Mon parfum, Coco Mademoiselle. J’ai mis 15 ans à le trouver, je suis super difficile en matière de parfums. Celui là, je le garde !

Quels sont tes rituels beauté ?

J’adore le week-end, car je prends un peu de temps pour moi. Le dimanche, je me fais couler un bain, et là, j’enchaine : gommage et masque pour le visage, gommage pour le corps, épilation, shampoing, masque pour les cheveux, oui, la totale !

Aimes-tu cuisiner ?

Non. Je suis une catastrophe au fourneaux. Je suis ultra impatiente (et un chouïa flemmarde) et du coup, éplucher, épépiner, réserver et tout ces trucs là, ça me gonfle.
J’adore les livres de recettes, mais je n’aime pas suivre les recettes (cherche l’erreur…). Quand je m’y colle, je le fais à ma sauce et j’enlève systématiquement tel ingrédient pour ajouter tel autre, je mets moins de sucre et plus de fruits et paf, c’est raté. Je ne comprends vraiment pas pourquoi !
En revanche, j’aime recevoir, et j’aime manger. Devine qui se colle aux fourneaux du coup ? Ben oui, mon mâââri, et souvent, Picard, le Dieu de la cuisine.

Quel est ton plat préféré ?

Le riz-au-lait, maison uniquement. Quand j’en fais (et que je ne le rate pas, parce qu’en matière de patience, le riz-au-lait est super éprouvant), je suis capable de le manger en quelques heures à peine.

As-tu des astuces pour garder la ligne ?

Des fondamentaux qu’un diététicien m’avait inculqué : ne pas se resservir d’un plat, éviter de re-saler ou de re-sucrer un plat déjà assaisonné, éviter de manger entre les repas.
En vrai, je ne le fais pas toujours : parce que j’ai horreur de me prendre la tête

Et enfin, j’ai vu récemment que tu avais co-créé un site sur lequel tu partages tes bonnes adresses mode. Est-ce que tu nous réserves encore beaucoup de surprises ?

Je ne sais pas ! Ce qui est certain, c’est que j’aime avoir des projets. C’est… tripant, et motivant.

Merci Deedee !!! Longue vie à tes projets et à ton blog ! Je suis sûre que tu n’as pas fini de nous surprendre !