Aujourd’hui, de 16h à 17h, vous pourrez chatter avec L. J. Smith, l’auteur de Night World, Journal d’un vampire et Prémonitions, en direct sur le site de Metro france. Comme j’ai eu la chance de découvrir Prémonitions dès sa sortie en librairie, je vous livre mon avis.

La couverture est magnifique. Les éditons Michel Lafon ont eu la bonne idée de réunir la trilogie en un seul et même livre. On peut donc la lire d’une traite sans attendre des mois la sortie des différents tomes. Idéal pour l’été, franchement !

L’histoire en elle-même est très bien ficelée.

« Kaitlyn a toujours eu le sentiment d’être une étrangère. C’est une artiste, mais avec quelque chose en plus : tout ce qu’elle dessine finit par se produire. Au lycée, on la prend pour une sorcière…

Quand le Dr Zetes l’invite à rejoindre son école réservée à ceux qui ont des capacités psychiques surnaturelles, Kaitlyn est aux anges. Là-bas, elle fait la connaissance de Rob, un séduisant jeune homme qui a le pouvoir de guérir les autres, et de Gabriel, un loup solitaire qui semble l’éviter. En tout cas, parmi les siens, elle peut enfin s’épanouir et travailler sur ses mystérieuses prémonitions.

Jusqu’au jour où une des expériences de Zetes crée un lien télépathique entre Kaitlyn et ses compagnons. Ils vont ainsi se rapprocher pour tenter de démasquer le sombre secret de l’Institut.

Kaitlyn devra alors choisir qui croire… et qui aimer. »

Tout de suite, quand on lit que son pouvoir est soit un don soit une malédiction, on pense un peu à Eternels (Sophia, n’oublie de me contacter pour m’envoyer tes coordonnées !) et Intuitions (Je vous recommande vivement la lecture de ce dernier. je l’ai adoré !). Si les personnages sont bien travaillés, je regrette toutefois que l’histoire d’amour (il en faut bien une !) entre Kaitlyn et… (suspens) manque un tantinet d’intensité et que certaines choses soient trop prévisibles.

Reste que c’est une excellente lecture pour ados et la midinette trentenaire que je suis n’a pas boudé son plaisir. Le scénario est très bien ficelé et tient en haleine.

Et comme le mercredi, c’est aussi le jour des petits, on passe maintenant des lectures pour ados aux cahiers de vacances pour les minis. Je ne vous parle pas des Passeports ! J’ai bien trop pitié de vos petites pointures ! Je vous parle de vrais cahiers de va-can-ces…

A J-7, j’ai fait le tour des cahiers de jeux et autres activités pour les petits en prenant bien soin de garder le côté ludique à l’esprit. Si, bizarrement, les cahiers de vacances pour adultes font fureur (J’ai moi-même le petit cahier d’exercices du Kama-Sutra pour les vacances, hi, hi !…), pour les petits, c’est le désert.

Chez Nathan, Bordas et autres sadiques de l’été (meuh, je plaisante… un peu…), on croit qu’il suffit de coller un personnage bien connu de nos minis sur la couverture pour leur donner envie de faire des exercices alors qu’il fait 33° à l’ombre. On fait aussi des cahiers « spécial fille » ou « spécial garçon » des fois que les maths seraient plus drôles en rose ou en bleu. La palme, à mon avis, revient à Hachette qui illustre la couverture de ses cahiers pour les grands de photos d’enfants jouant à la mer sous un soleil de plomb ( Heureusement, tout de même, qu’ Hachette jeunesse vient de sortir Le grand livre des vacances des Monsieur Madame !) alors que ceux qui viennent de recevoir ce cahier sont obligés de rester assis devant ses pages au lieu de justement se baigner. Quelle douce ironie

Au milieu de tout ça, je me marre car je découvre le cahier de vacances des paresseuses et celui du Petit Nicolas mais (calmez-vous, ce serait trop beau !) pour adultes. Qui a réellement pensé à nos enfants, cette année ?

Gallimard peut-être. Faut que je pense à m’offrir des actions Gallimard car chez Gallimard Jeunesse on pense aux enfants avec un esprit d’enfant. Ludiques et craquants, les cahiers de vacances des drôles de petites bêtes, par exemple, sont étudiés pour réviser le programme de Moyenne Section et Grande Section de Maternelle en s’amusant et relisant des extraits des histoires favorites des petits. Vous allez me dire que réviser les maths en 6e avec les Drôles de Petites Bêtes et Trotro, c’est moyennement motivant mais entre Le Petit Prince, Le Prince de Motordu et un certain troll dont je vous conterai bientôt quelques mésaventures, il y a matière à trouver une inspiration autre que celle des autres éditeurs qui ne se sont pas bien foulés ces dernières années…

Ce n’est pas parce que les petits français ont des vacances d’été ultra longues qu’il faut les leur pourrir.